| RACINAL, -AUX, subst. masc. CHARPENT., TRAV. PUBL. A. − ,,Pièce de bois servant d'étai à d'autres pièces ou à une masse de terre`` (Forest. 1946). Les Racinaux d'un port, racinaux de comble, racinaux d'écluse (Ac.1798-1878). B. − ,,Pièce de bois plus large qu'épaisse posée sur la tête de pieux, pilotis ou parfois de bois pour recevoir une plate-forme`` (Barb.-Cad. 1971). Prononc. et Orth.: [ʀasinal], plur. [-o]. Att. ds Ac. 1762-1878. Étymol. et Hist. a) 1578, 3 mars « pièce de charpente servant à supporter la plateforme d'un pont » (Procès-verbal de la construction du Pont-neuf ds Mém. Sté hist. Paris, t. 9, 1882, p. 33: les racinaux, qui sont faits de doubleaux ou petites poutres); b) 1676 « id. pour un pont ou autre édifice » (Félibien, p. 715). Dér. de racine*; suff. -al*; cf. rachineau, sens a) (Rouen, 1432 ds Havard 1890, p. 646a). Bbg. Archit. 1972, p. 225. |