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RÉHABILITÉ, -ÉE, part. passé, adj. et subst.
I. − Part. passé de réhabiliter*.
II. − Adj. Qui a obtenu sa réhabilitation.
A. − [En parlant d'une pers.] Six de ces dix provinces ont pour premier secrétaire du comité du parti une personnalité « réhabilitée » après avoir été condamnée à l'époque de la révolution culturelle (Le Monde, 4 janv. 1977, p. 2, col. 5).
DR. COMM. Qui, ayant failli, a obtenu sa réhabilitation. Tous les jours, fêtes exceptées, la Bourse s'ouvre à une heure à tout le monde, français ou étrangers. Les faillis non réhabilités en sont exclus, à plus forte raison les banqueroutiers (Boyard, Bourse et spécul., 1853, p. 170).
B. − [En parlant d'un mouvement artist.] Un nouveau jour éclairait (...) l'art chrétien réhabilité (Ch. Blanc, Gramm. arts dessin, 1876, p. 305).
III. − Subst. Personne qui a obtenu sa réhabilitation. Rousseau est un réhabilité (Sand, Corresp., t. 5, 1868, p. 268).Depuis octobre 1917, il n'y a eu aucune amnistie politique en U.R.S.S. Il est vrai qu'il y a eu beaucoup de réhabilitations. C'est sans doute parce que l'amnistie politique passe l'éponge sur votre désaccord avec le pouvoir d'État tandis que la réhabilitation passe l'éponge sur le propre désaccord de l'État avec lui-même. Le réhabilité est supposé avoir été injustement condamné (Le Nouvel Observateur, 9 août 1980, p. 47, col. 1).
Prononc. et Orth.: [ʀeabilite]. Ac. 1694, 1718: re-; dep. 1740: ré-. Fréq. abs. littér.: 70.