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RÉFUGIÉ, -ÉE, part. passé, adj. et subst.
I. − Part. passé de réfugier*.
II. − Adj. et subst. (Personne) qui a trouvé refuge hors de sa région, de son pays d'origine dans lequel il était menacé (par une catastrophe naturelle, une guerre, des persécutions politiques, raciales, etc.). Réfugié politique. Au nom de quelques Français réfugiés (Verlaine, Corresp., t. 1, 1873, p. 304).Noyé dans un bateau de réfugiés que les Allemands ont coulé (Claudel,Nuit Noël, 1915, p. 571).
En partic.
Exilé protestant qui a quitté la France après la Révocation de l'Édit de Nantes. Souvenez-vous des émigrés, des réfugiés sous Louis XIV, et des étonnantes choses qui se passaient dans leur esprit (Lamennais, Lettres Cottu, 1834, p. 259).
Style réfugié. Style des écrivains protestants qui, exilés hors de France, avaient ignoré les usages nouveaux introduits dans la langue française. L'émigration protestante avait produit, depuis Bayle, une littérature française à l'étranger, et même ce style qu'on a appelé style réfugié (Thibaudet, Hist. litt. fr., 1936, p. 8).
[En 1940] Civil qui quittait l'Est et le Nord de la France puis Paris menacés par l'avance allemande. Leur village, depuis dix jours, était inlassablement traversé par des réfugiés du Nord. Ils ont assisté, dix jours durant, à cet intarissable exode (St-Exup., Pilote guerre, 1942, p. 322).
Prononc.: [ʀefyʒje]. Fréq. abs. littér.: 879. Fréq. rel. littér.: xixes.: a) 1 146, b) 1 476; xxes.: a) 876, b) 1 442.