| RÉEXPORTER, verbe trans. COMM. Exporter à destination d'un pays des marchandises précédemment importées d'un autre. Ces richesses importées sont consommées dans le sein de cette société, ou réexportées, gaspillées ou mises à profit (Destutt de Tr., Comment. sur Espr. des lois, 1807, p. 343).Le plus grand port est Han-Kéou, qui (...) fait surtout un commerce de transit (...). Ces produits [thé, coton, sucre...] sont réexportés dans toutes les directions (Albitreccia, Gds moyens transp., 1931, p. 91).V. admission ex. 20.Prononc. et Orth.: [ʀeεkspɔ
ʀte], [ʀee-], (il) réexporte [-pɔ
ʀt]. Att. ds Ac. dep. 1835. Étymol. et Hist. [1734 d'apr. Bl.-W.1-5] 1757 (J.-P. de Gua de Malves, Essai sur les causes du déclin du commerce étranger de la Grande-Bretagne (trad. d'un ouvrage angl. de M. Decker), t. 1, p. 57). Dér. de exporter*; préf. re-*; cf. l'angl. to reexport, att. dep. 1690 ds NED. DÉR. Réexportation, subst. fém.a) Action de réexporter; résultat de cette action. Commerce de réexportation. Il faut observer (...) que les profits de l'exploitation colonialiste se réalisaient surtout par la réexportation (Lefebvre, Révol. fr., 1963, p. 136).b) Régime douanier de sortie applicable à des produits étrangers réexportés (à la suite de l'admission temporaire ou de l'admission en transit). La réexportation dispense des droits d'entrée (Lar. comm.1930).− [ʀeεkspɔ
ʀtasjɔ
̃], [ʀee-]. Att. ds Ac. dep. 1835. − 1reattest. 1753 (Fr. Véron de Forbonnais, Le Négotiant anglois [trad. de l'angl.], Dresde, Paris, t. 1, p. 237); de réexporter, suff. -(a)tion*; cf. l'angl. reexportation, att. dep. 1729 ds NED. BBG. − Gohin 1903, p. 255. |