| QUINTEFEUILLE, subst. A. − Subst. fém., BOT. [Nom usuel de la potentille] On pourrait confondre la quintefeuille avec le fraisier commun; mais on l'en distinguerait à ses feuilles, qui sont plus petites, et dont chaque pétiole porte cinq ou sept folioles (Kapeler, Caventou,Manuel pharm. et drog., t. 2, 1821, p. 576).Il prenait, à désherber, un plaisir dont j'ai pu souvent (...) observer les étranges détours (...). Parfois c'était un liseron à la racine interminable, parfois une quintefeuille, parfois un pissenlit qui n'entendait pas céder (Duhamel,Terre promise, 1934, p. 117). B. − P. anal. (de forme) 1. ARCHIT., subst. masc. Rosace à cinq lobes. Quintefeuilles sculptés sur des murs (...) à titre de simple décoration (Jossier1881). 2. HÉRALD., subst. fém. Meuble représentant une fleur à cinq pétales. Vergy − de gueules, à trois quintefeuilles d'or (Grandm.1852).La quintefeuille (...) jusqu'au XVIesiècle (...) se confond avec la rose héraldique (Past.Hérald.1979, p. 159). Prononc. et Orth.: [kε
̃tfœj]. Att. ds Ac. dep. 1694. Étymol. et Hist. 1. xiies. bot. subst. fém. quintefole (Gloss. Tours, 331 ds T.-L.); 2. spéc. ca 1253 [ms. 1585] hérald. quintefueile (Glover's Roll, 70 ds Brault); fin xives. quintesfieules (Armor. de Fr., Cab. hist., VI, 37 ds Gdf., s.v. fieule); 3. 1875 archit. subst. masc. (Lar. 19e). Francisation d'apr. quinte, fém. de quint* du lat. quinquefolium terme de bot., v. aussi André Bot., comp. de quinque « cinq » et folium « feuille », du gr. π
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ν « id. ». |