| QUATRE(-)SAISONS,(QUATRE SAISONS, QUATRE-SAISONS) subst. fém. A. − Marchand(e)* des quatre(-)saisons. ♦ Voiture des quatre(-)saisons. Voiture qui appartient à un(e) tel(le) marchand(e). À la porte Dauphine (...) le long des trottoirs, des voitures des quatre saisons stationnaient, chargées de fleurs (Martin du G., Thib., Épil., 1940, p. 778). B. − Fraise des quatre-saisons et, p. ell., quatre-saisons. Petite fraise, très parfumée, mûrissant une grande partie de l'année. Frédie (...) se gavait de fraises des quatre-saisons (H. Bazin, Vipère, 1948, p. 152).P. méton. au masc. Fraisier qui produit cette variété. Les feux du ciel buvaient la sève de mes « quatre-saisons » transplantés (Colette, Gigi, 1944, p. 189). Prononc. et Orth.: [katʀ
əsεzɔ
̃]. Cour. [katsεzɔ
̃]. V. quatre. Att. ds Ac. 1935. Prop. Catach-Golf. Orth. Lexicogr. Mots comp. 1981, p. 323: quatresaison « variété de fraisiers » et marchand(e) des quatre saisons. V. quatre-. Étymol. et Hist. 1873 marchand des quatre-saisons (Zola, Ventre Paris, p. 34); 1875 subst. fém. (Lar. 19e: Quatre-saisons. Variété de fraise). Comp. de quatre* et de saison*. Cf. en 1861 (Chevreul,, Moyen déf. et nommer coul., p. 305: Fragaria alpina [fruits des quatre saisons]). Fréq. abs. littér.: 26. |