| PYRÈTHRE, subst. masc. BOT. Plante vivace à fleurs blanches, du genre chrysanthème ou matricaire, de la famille des Composées, dont certaines variétés sont ornementales et d'autres possèdent des propriétés insecticides. Essence de pyrèthre. (Dict. xixeet xxes.). Pyrèthre de Dalmatie. Sont (...) des Angiospermes: les arbres de nos vergers (...); des insecticides (plantes à roténone, Pyrèthre) (Bot., 1960, p. 858 [Encyclop. de la Pléiade]).− P. méton. Poudre insecticide obtenue par broyage des capitules de cette plante. Jusqu'en 1940, dans la lutte contre les insectes on utilisait surtout des poisons minéraux tels que les arséniates et les fluorures, ainsi que certains produits organiques naturels, comme le pyrèthre, le roténone et la nicotine (Hist. gén. sc., t. 3, vol. 2, 1964, p. 442). Prononc. et Orth.: [piʀ
εtʀ
̭]. Ac. 1762: -rèthre; 1798: -rethre; dep. 1835: -rèthre. Étymol. et Hist. Ca 1256 piretre (Aldebrandin de Sienne, Le Régime du Corps, éd. L. Landouzy et R. Pépin, 72, 10). Empr. au lat.pyrethrum, gr. π
υ
́
ρ
ε
θ
ρ
ο
ν, dér. de π
υ
̃
ρ « feu », à cause de sa saveur brûlante. Cf. les var. pele(s)tre, paletre avec dissim. des deux r [fin xies. peletre (Raschi, Gl., éd. A. Darmesteter et D. S. Blondheim, t. 1, n o790)]; xiiies. pelestre (Bausteine zur romanischen Philologie, Festgabe für Adolfo Mussafia zum 15. Februar 1905, p. 542); 2emoit. du xiies. paletre (Miracle Vierge, II, 25 ds T.-L., s.v. pelestre). |