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PYORRHÉE, subst. fém.
PATHOL., STOMATOLOGIE. Suintement ou écoulement de pus. Pyorrhée alvéolaire, alvéolo-dentaire. Gingivite accompagnée d'écoulement de pus et du déchaussement des dents atteintes. Il avait des dents bien mauvaises, l'abbé, rancies, brunies et haut cerclées de tartre verdâtre, une belle pyorrhée alvéolaire en somme (Céline, Voyage, 1932, p. 416).La pyorrhée alvéolodentaire. − Il s'agit là d'une affection d'origine inconnue qui a pour effet de détruire l'appareil de fixation de la dent dans le maxillaire (ligament alvéolaire, périodonte) aboutissant à la chute de celle-ci (Quillet Méd.1965, p. 178).
Prononc. et Orth.: [pjɔ ʀe]. Att. ds Ac. 1935. Étymol. et Hist. 1808 (Boiste). Empr. au gr. π υ ο ́ ρ ρ ο ι α de π υ ̃ ο ν « pus » et de ρ ̔ ε ι ̃ ν « couler ».
DÉR.
Pyorrhéique, adj.[En parlant des lésions de la gencive et du parodonte] Qui présente un écoulement purulent. Abcès pyorrhéique. La paradentose pyorrhéique est la forme la plus classique [de la pyorrhée alvéolodentaire] (QuilletMéd.1965, p. 178).− [pjɔ ʀeik]. − 1reattest. 1832 (Raymond); de pyorrhée, suff. -ique*.