| PURINE, subst. fém. BIOCHIM. Base azotée hétérocyclique (de formule C5H4N4) dont certains dérivés sont des constituants des acides nucléiques, comme l'acide urique, la caféine, la guanine, la xanthine. Si on provoque chez la bactérie la formation de purines et de pyrimidines marquées au carbone et à l'azote et qu'on l'infecte ensuite, on constate que les purines libres ne sont pas utilisées pour la construction phagique (P. Morand, Confins vie, 1955, p. 98).Les deux types d'acides nucléiques contiennent les deux mêmes bases puriques: l'adénine et la guanine. Ces bases dérivent d'un noyau commun qui est celui de la purine (Privat de Garilhe, Acides nucl., 1963, p. 16).Prononc.: [pyʀin]. Étymol. et Hist. 1904 (Nouv. Lar. ill.). Empr. à l'all.Purin formé par le chimiste E. Fischer en 1884 à partir du lat. sav. purum et uricum dans l'expr. purum uricum acidum « acide urique pur » et du suff. -in corresp. au suff. fr. de chim. -ine (v. -in, -ine) pour désigner un corps isolé seulement en 1898 (Berichte d. deutsch. chem. Gesellsch., XVII, 329 − 1884 − et XXXI, 2564 − 1898 − d'apr. NED). DÉR. Purique, adj.,biochim. Qui dérive de la purine; en partic. qui entre dans la constitution des acides nucléiques et des nucléoprotéines. Base purique (comme l'adénine, la guanine, la caféine, la xanthine). Les diastases puriques contenues dans les tissus cancéreux sont les mêmes que celles des tissus normaux (Roussyds Nouv. Traité Méd.fasc. 5, 2 1929, p. 380).− [pyʀik]. − 1reattest. 1904 (Nouv. Lar. ill.); de purine par substitution du suff. -ique* à -ine. |