| PRUNUS, subst. masc. BOT. Petit arbre ornemental appartenant au genre Prunus, caractérisé par son feuillage pourpre et ses délicates fleurs rosées qui s'épanouissent dès le début du printemps. L'an passé, [mars] mêlait à ses giboulées des pétales de prunus (Colette, Pays. et portr.,1954, p. 104).− (Genre) Prunus. Genre d'arbres et d'arbustes de la famille des Rosacées comprenant de nombreuses espèces cultivées pour leurs fruits (Prunier domestique, Abricotier, Amandier, Cerisier, Pêcher, Prunellier) ou pour leurs qualités ornementales (en particulier Prunier Myrobolan à feuillage pourpre et à fleurs rosées, Cerisier à fleurs du Japon à belles inflorescences roses). En général, le Prunus possède des feuilles caduques, simples et alternes, dentées (Alpha Flore, Alpha éd., t. 6, 1978, p. 136). Prononc. : [pʀynys]. Étymol. et Hist. 1932 (Lar. 20e). Mot lat. signifiant « prunier ». Le genre a été établi par Tournefort à la fin du xviies. (1694, Élém. de bot., t. 1, p. 494). Prunus (cerasus, apricus) figure dans un ouvrage de Baudry des Lozières (1802, Voy. Louisiane, p. 167). |