| PRUCHE, subst. fém. BOT., région. (Canada). Tsuga du Canada; p. méton., bois de ce conifère. À l'extrême cime d'une pruche, vous distinguez un héron qui prend lourdement son vol (L.-P. Desrosiers, L'Ampoule d'or,1951, p. 132 ds Richesses Québec 1982, p. 1903).Ces 47 maisons sont d'épinette et de pruche, parfois en planches, surtout en billots, en rondins (C. Jasmin,L'Outaragasipi,1971,p. 63, ds Richesses Québec 1982, p. 1903).REM. Pruchière, subst. fém.Plantation de pruches. Il y a déjà plus de trois générations qu'ils exploitent leur belle pruchière (Dubuc-Boul.Québéc.1983, p. 152). Prononc. : [pʀuʃ]. Étymol. et Hist. 1544 (J. Cartier, Relation originale du voyage de J. Cartier au Canada en 1534 [v. Arv., Bibliogr., no100], p. 98 ds G. Massignon, Les Parlers fr. d'Acadie, p. 170). Altér. de Prusse (sapin de); cf. prusse tree chez Hakluyt en 1600 dans une trad. en angl. d'un texte fr. de 1542, le Routier de Jean Alphonse de Xainctoigne, disparu, v. G. Massignon, op. cit., p. 171. Bbg. Juneau (M.), L'Heureux (R.). La Lang. de deux meuniers québécois du milieu du xixes. In : Trav. de ling. québécoise. 1. Québec, 1975, p. 83. |