| PROPYLÈNE, PROPÈNE, subst. masc. CHIM. ORG. Hydrocarbure éthylénique insaturé gazeux, homologue supérieur de l'éthylène, dérivé du propane, de formule CH3CH - CH2, incolore, utilisé en synthèse organique, notamment pour la fabrication de l'acétone, du phénol, des détergents synthétiques, des matières plastiques polymérisées. L'industrie a réalisé ainsi des copolymères d'oxyde de propylène et d'oxyde d'éthylène qui présentent de l'intérêt comme agents mouillants (Champetier, Chim. macromol., 1957, p.83).Le propène est un gaz incolore (...) peu soluble dans l'eau, mais assez soluble dans l'alcool et l'acide acétique (Encyclop. sc. et techn., Paris, Lidis, t.4, 1975, p.342).♦ Propylène-glycol. Liquide incolore, sucré, miscible à l'eau et à l'alcool, utilisé comme solvant pour nitrocellulose, comme composé dans les polyesters, dans la préparation de médicaments, et comme agent conservateur alimentaire antioxydant (E 477). Oxydation du propylène-glycol par l'air en présence de mousse de platine (Lebeau, Courtois, Pharm. chim., t.1, 1929, p.723). Prononc.: [pʀ
ɔpilεn], [pʀ
ɔpεn]. Étymol. et Hist. 1854 propylène (Ann. chim. et phys., t.43, 3esérie, p.385); 1932 propène (Lar. 20e). Propylène formé de l'élém. prop- (v. propionique), du gr. υ
́
λ
η «matière» (v. -yle) et du suff. -ène*; propène par réduction du rad. sous l'infl. de propane*, cet hydrocarbure corresp. au propane dans la série des paraffines, cf. angl. propylene (1850) et propene (1866), v. NED. |