| PROLAN, subst. masc. BIOL. Nom de deux hormones d'origine placentaire et hypophysaire sécrétées en abondance par la femme enceinte et les femelles des mammifères en gestation dès le début de la grossesse et dont la présence dans le sang et l'urine permet le diagnostic biologique de la grossesse. Synon. plus us. gonadotrophine (rem. s.v. gonade).Le placenta, où les tissus de l'embryon baignent dans le sang maternel, assure la nutrition de l'embryon, et il est le siège de l'élaboration de nombreuses substances, en particulier d'hormones (prolans, folliculine, etc.) (Caullery, Embryol., 1942, p.102).On peut aussi recourir à des réactions provoquées sur des animaux de laboratoire, comme dans la série des épreuves biologiques de la grossesse qui ont pour objet de déceler et de doser indirectement l'élimination urinaire des prolans (Bariéty, Coury, Hist. méd., 1963, p.636).Prononc.: [pʀ
ɔlɑ
̃]. Étymol. et Hist. 1942 (Caullery, loc. cit.). Mot créé par l'Allemand B. Zondek (1929 in Zeitschr. f. Geburtshülfe u. Gynäkologie, XCV, 363 d'apr. NED Suppl.2) à partir du rad. du lat. proles «lignée». |