| ![]() ![]() ![]() ![]() PRISER2, verbe trans. Aspirer par les narines (de la poudre de tabac). Tabac à priser. L'académicien Auger avait été chercher sa tabatière pour priser tout en marchant à la mort (Balzac, Peau chagr., 1831, p.13).Il m'offre une prise. C'est sa belle-mère qui lui a appris à priser. Il fume aussi, et il a une pipe (Renard, Journal, 1906, p.1069).− P. anal. [En parlant d'une poudre quelconque et, en particulier, de la drogue] Priser un médicament, un stupéfiant. Prononc. et Orth.: [pʀize], (il) prise [pʀi:z]. Att. ds Ac. dep. 1878. Étymol. et Hist. 1807 «aspirer par le nez de la poudre de tabac» (Michel (J.-F.) Expr. vic., p.156); 1875 «aspirer une poudre quelconque» (Lar. 19e). Dér. de prise*; dés. -er. STAT. −Priser1 et 2. Fréq. abs. littér.: 167. BBG. −Baldinger (K.). Zur Entwicklung der Tabakindustrie und ihrer Terminologie. In: [Mél. Piel (J.)]. Heidelberg, 1969, p.39. |