| PRAME, subst. fém. MARINE A. − Ancien bâtiment de guerre à fond plat, à voiles et à rames, susceptible de porter une forte artillerie. Une tempête dispersa la flottille; Murat fut jeté le 8 octobre dans le golfe de Sainte-Euphémie, presque au moment où Bonaparte abordait le rocher de Sainte-Hélène. De ses sept prames, il ne lui en restait plus que deux (Chateaubr.,Mém., t.3, 1848, p.373).Vers Livourne nous rencontrâmes Les vingt voiles de Spinola. Quel beau combat! Quatorze prames Et six galères étaient là (Hugo,Légende, t.2, 1859, p.670). B. − Petite embarcation à fond plat. La canalisation peut être assemblée sur terre et immergée d'un bloc ou rassemblée sur une prame et immergée au fur et à mesure tandis que la prame va d'une rive à l'autre (Quéret,Industr. gaz, 1923, p.201). Prononc. et Orth.: [pʀam]. Att. ds Ac. 1762-1878. Étymol. et Hist. 1702 (Aubin, Dict. de marine ds Boulan, p.150). Empr. au néerl. praam, de même sens (Valkh.). Bbg. Behrens D. 1923, p.67. _Kemna 1901, p.163. |