| ![]() ![]() ![]() ![]() PRALINÉ, -ÉE, part. passé, adj. et subst. masc. I. − Part. passé de praliner*. II. − Adjectif A. − PÂTISS. Qui est fourré ou préparé avec du pralin ou des pralines finement pilées. Glace, crème pralinée. Il en prit un, et il le palpa entre ses doigts, pensant aux étranges propriétés de ce bonbon praliné, comme givré de sucre (Huysmans,À rebours, 1884, p.136).Claudine attaque vaillamment l'assiette aux petits choux pralinés (Colette,Cl. s'en va, 1903, p.27).Je ne sais si je rêve; mais je crois y avoir vu des trumeaux avec des renommées qui pouvaient aussi bien célébrer Arcole et Lodi que la crème de cacao et les chocolats pralinés (A. France,Pt Pierre, 1918, p.53).V. praline ex. de Balzac. B. − En partic. Qui a l'aspect ou la teinte des pralines. Voici de nouveau les jolies maisons à pignons étagés, et en voilà une, assez étrange, en plâtre rugueux peint en noir avec application de fragments de vitres; c'est d'un aspect sombre, praliné, relevé par quelques points brillants de l'effet le plus singulier (Du Camp,Hollande, 1859, p.189).J'aboutis au quai où gisent des blocs de gravats, des tas de matériaux mal définis, des parpaings de masse grenue, pralinée (Arnoux,Rhône, 1944, p.134). III. − Subst. masc., CONFIS., PÂTISS. Pâtisserie qui contient de la crème pralinée; bonbon au sucre ou au chocolat, formé de pralin. (Dict. xixeet xxes.). Prononc. et Orth.: [pʀaline]. V. pralin et praline. Fréq. abs. littér.: 11. |