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POUDRIER, subst. masc.
A. − Ouvrier qui travaille à la fabrication des poudres ou des explosifs. (Dict. xixeet xxes.).
B. −
1. Petite boîte à couvercle perforé contenant de la poudre à sécher l'encre. Voir Grandjean, Orfèvr. XIXes., 1962, p.59.
2. Petite boîte contenant de la poudre pour le maquillage, et certains accessoires (houppette, miroir...). Léonie prend dans le tiroir du buffet un miroir à main et un poudrier. Tout en se maquillant, elle chante (Aymé,Cléramb., 1950, iii, 3, p.151).Sur sa table de travail un poudrier d'argent était ouvert, laissant voir une houppe ronde et blanche, pareille à un petit nuage (Green,Moïra, 1950, p.158).Voir houppette, ex. de Roy.
Prononc. et Orth.: [pudʀije]. Att. ds Ac. dep. 1694. Étymol. et Hist. I. Ca 1160 «poussière» poldrier (Eneas, 7006 ds T.-L.). II. 1. 1561 «celui qui fait et vend la poudre à tirer» pouldrier (Isambert, Rec. gén. des anc. lois fr., 14, 94 d'apr. FEW t.9, p.565a); 2. a) 1570 «boîte où l'on met la poudre à sécher l'écriture» (Vente des biens de Jean Nagerel, archidiacre ds Havard t.4); b) 1671 «horloge de sable» (Pomey); c) 1788 «boîte à poudre à poudrer» (Fér.); d) 1812 «bocal dont les naturalistes se servent pour observer les insectes» (Mozin-Biber); 3. 1690 «celui qui fait et vend la poudre pour les cheveux» (Fur.) −1771, Trév. ,,celui qui vend la poudre pour les cheveux, et les poudres de senteur s'appelle parfumeur``. Dér. de poudre*; suff. -ier*. Fréq. abs. littér.: 13.