| ![]() ![]() ![]() ![]() POSTILLON2, subst. masc. Gouttelette de salive projetée involontairement en parlant. En me parlant, il m'envoie un postillon énorme, presque un crachat (Renard, Journal, 1896, p.349).Le convive continuait de sa voix blanchâtre et grasseyante, lançant force postillons (Arnoux, Gentilsh. ceinture, 1928, p.67).− P. anal., littér. Gouttelette de (quelque chose). Elle (...) tourna le bouchon de la lampe, mais la mèche carbonisée se brisa sur le rebord du bec, fignolant par saccades, crachant des postillons d'huile contre le verre (Huysmans, En mén., 1881, p.100). Prononc. et Orth.: [pɔstijɔ
̃]. Att. ds Ac. 1935. Étymol. et Hist. 1859 (Larch., p.73). Issu de postillon1*, soit parce que les postillons étaient considérés comme des gens peu raffinés, soit p.ext. plais. du sens «boulette de pain contenant un message», soit par simple anal. STAT. −Postillon1 et 2. Fréq. abs. littér.: 412. Fréq. rel. littér.: xixes.: a) 1096, b) 1055; xxes.: a) 212, b) 123. BBG. −Chautard Vie étrange Argot 1931, p.610. |