| POSSÉDER, verbe trans. I. − Qqn possède A. − Qqn possède qqc. 1. Avoir à soi, disposer en maître de (quelque chose), et pouvoir en tirer profit et jouissance. Synon. détenir, être propriétaire de.Posséder des biens, des fonds, des richesses, des terres, des valeurs, de l'immobilier. C'était une Altesse (...) issue de la race la plus noble et possédant la plus grande fortune du monde (Proust, Guermantes 2,1921, p.425).La nuit (...) il se sentait beaucoup plus sûr de lui depuis qu'il possédait une arme (Vailland, Drôle de jeu,1945, p.74): 1. On a aussi un peu trop dit que le Parisien était un homme plutôt aisé, sinon secrètement très riche, un capitaliste égoïste possédant bibliothèque, miniatures, tabatières, vases, coupé, laquais, cave, château et maîtresse.
Fargue, Piéton Paris,1939, p.176. ♦ Ne pas posséder un sou. Ne rien avoir à soi. −Le pauvre jeune homme! s'écria Madame Grandet. −Oui, pauvre, reprit Grandet, il ne possède pas un sou (Balzac, E. Grandet,1834, p.95). − [Le compl. est un indéf. (rien, quelque chose) ou un rel. (ce que)] Cette femme que vous calomniez et que vous voulez que j'abandonne, fait le sacrifice de tout ce qu'elle possède pour vivre avec moi (Dumas fils, Dame Cam.,1848, p.218).Vigneron s'écoute un peu maintenant que le voilà dans l'aisance. Il a raison. Un homme vaut davantage quand il possède quelque chose (Becque, Corbeaux,1882, i, 9, p.92).Le Guenn a une très belle fortune, ne l'oubliez pas, et cette petite ne possède presque rien (Bernstein, Secret,1913, i, 2, p.6). − [Avec un subst. attribut de l'obj. précédé de la prép. pour] Cet officier (...) possédait pour tout bien (...) un écu de six francs (Stendhal, Chartreuse,1839, p.6). − Absol. En 1848, la révolution a pour ennemis le paupérisme, la division du peuple en deux catégories, ceux qui possèdent et ceux qui ne possèdent pas (Proudhon, Révol.,1852, p.266).Celui qui peine croit facilement que celui qui possède l'exploite (Pesquidoux, Livre raison,1928, p.227). a) DR. CIVIL. Détenir une chose ou en jouir, ou jouir d'un droit personnellement ou par l'intermédiaire d'un tiers, que l'on soit ou non titulaire véritable et effectif du droit de propriété, mais apparemment comme si on l'était (d'apr. Barr. 1974). Posséder de bonne foi. L'installation sur le fonds d'autrui doit toutefois recevoir l'accord de la personne possédant la jouissance du sol et celui au moins tacite du propriétaire (Jocard, Tour. et action État,1966, p.146): 2. On est toujours présumé posséder pour soi, et à titre de propriétaire, s'il n'est prouvé qu'on a commencé à posséder pour un autre. Quand on a commencé à posséder pour autrui, on est toujours présumé posséder au même titre, s'il n'y a preuve du contraire.
Code civil,1804, art. 2230 et 2231, p.408. b) [Le compl. désigne un pouvoir, un droit] Jouir de. Synon. bénéficier.Comment dire à tous ceux qui remplissent toutes les administrations, possèdent toutes les charges, jouissent de toutes les fortunes: Allez-vous-en! (Las Cases, Mémor. Ste-Hélène,t.2, 1823, p.38).De retour dans ses états, où, pour son malheur, il [Ernest III] possède un pouvoir sans limites, il s'est mis à déclamer follement contre les libéraux et la liberté (Stendhal, Chartreuse,1839p.92).Les femmes ne possédaient pas le droit de propriété (Queffélec, Recteur,1944, p.93). c) [Le compl. désigne un diplôme] Être titulaire de. Pour être admis à postuler le diplôme de docteur en pharmacie les candidats doivent posséder le diplôme de pharmacien (Encyclop. éduc.,1960, p.222). 2. P. anal. a) Avoir en soi, contenir, et pouvoir tirer profit et jouissance de. − [Le suj. désigne une région, un pays] Au 1erjanvier 1892, le département de Meurthe-et-Moselle possédait 44 hauts-fourneaux allumés (Ch. Durand, Industr. minér. Lorr.,1893, p.48).Le développement d'une industrie de la potasse dans quelques pays étrangers possédant des gisements (Industr. fr. engrais chim.,1956, p.7). − [Le suj. désigne un bât. publ.] Quant au musée [du Conservatoire national] (...) il possède plus de 1900 instruments, tous du plus haut intérêt, soit technique, soit historique (Enseign. mus.,1950, p.9).En 1959 on comptait, pour l'ensemble de l'Allemagne fédérale 10500 bibliothèques possédant près de 25 millions de volumes (Masson, Salvan, Bibl.,1961, p.87). b) [Le suj. désigne un état] Avoir acquis, par la conquête, un territoire étranger. Depuis deux mois la conquête du Maroc était accomplie. La France, maîtresse de Tanger, possédait toute la côte africaine de la Méditerranée, jusqu'à la régence de Tripoli (Maupass., Bel ami,1885, p.327). B. − Qqn possède qqn 1. Vx. Avoir avec soi, profiter et jouir de (la compagnie de quelqu'un). On nous a tant parlé de vous, mademoiselle, dit la duchesse que nous avions grand hâte de vous posséder ici (Balzac, Modeste Mignon,1844, p.278).Cette pauvre mère est déjà tout en fête, en songeant que dans quelques mois elle me possédera encore (Renan, Lettres,1844, p.172). 2. [La pers. possédée est assimilée à un bien matériel] Avoir à soi, disposer en maître de (quelqu'un) et pouvoir en tirer profit et jouissance. a) Vx. Posséder des esclaves. L'esclavage est la plus grande des questions purement terrestres (...). «L'homme possédé par l'homme!» Ceci est la plus haute offense qui puisse être faite à Dieu, seul maître du genre humain (Hugo, Corresp.,1862, p.368). b) [La pers. possédée est une maîtresse, un amant] V. supra ex. 1.Jusque sur les montagnes, là-bas, qui nous séparent de la Chine et de la Turquie, il n'y a pas une princesse, vous m'entendez (...), pas une souveraine, mariée ou non, chrétienne ou païenne, qui ne possède un amant familier, un trousseur bien choisi toujours prêt à répondre (Audiberti, Mal court,1947, ii, p.172). ♦ [Avec un subst. attribut de l'obj. précédé de la prép. pour] Ce monsieur riche et âgé possédait pour maîtresse la plus belle des créatures (Guitry, Veilleur,1911, i, p.4). 3. [Le suj. désigne un homme] Posséder une femme a) Vx. L'avoir pour épouse: 3. ... sa famille [du mari] désirant que son nom se perpétuât l'a engagé à se marier avec la charmante Victorine qui est de la même maison. Il paraît sentir son infériorité; mais il croit que la dignité de mari suffit pour faire disparaître toutes les inégalités personnelles (...) tel est l'heureux mortel qui possède Victorine...
Sénac de Meilhan, Émigré,1797, p.1634. b) Avoir avec elle des rapports charnels. Posséder une femme toute entière, corps et âme. Je ne sais quelle idée diabolique me passa par la cervelle, quel désir fou me vint de la posséder [Pâquerette], en plein air, à la face de toute la nature (Courteline, Femmes d'amis,Canot, 1888, p.145). 4. THÉOL. CATH. a) [Le suj. désigne un être surnaturel et maléfique] S'emparer du corps et de l'esprit de. Elle s'élève à présent vers le ciel de tout son essor; et les démons impurs qui la troublaient et la possédaient en sont à jamais chassés! (Coppée, Bonne souffr.,1898, p.14): 4. 14 août. −Je suis perdu! Quelqu'un possède mon âme et la gouverne! Quelqu'un ordonne tous mes actes, tous mes mouvements, toutes mes pensées. Je ne suis plus rien en moi (...). Je désire sortir. Je ne peux pas. Il ne veut pas et je reste, éperdu, tremblant, dans le fauteuil où il me tient assis.
Maupass., Contes et nouv.,t.2, Horla, 1886, p.1114. − P. anal. S'approprier le corps et l'esprit de, envahir. Elle m'obsédait, me possédait, me hantait la tête et les sens, à tel point que je ne restais plus une seconde sans penser à elle (Maupass., Contes et nouv.,t.2, Magnétisme, 1886, p.780). b) [Le suj. désigne Dieu] Habiter et animer. À ces heures où Dieu nous possède et nous remplit, nous faisons rejaillir sur toutes ses oeuvres l'éclat du rayon qui nous enveloppe (Sand, Lélia,1833, p.54). c) [Le compl. désigne Dieu] Avoir en soi, pouvoir jouir de (la présence divine). Dans la cité de Dieu (...) ce qui est à chacun est à tous, et (...) tous possèdent Dieu qui renferme tous les biens (Lamennais, Paroles croyant,1834, p.246).Tout vous coule entre les doigts, sable et cendres, contrairement aux mystiques qui possèdent Dieu et sont possédés en retour (Cendrars, Bourlinguer,1948, p.134). 5. Au fig. et fam. Tromper, duper. Synon. fam. avoir, feinter, rouler.Se faire posséder par qqn. Moi, il m'a séduit, et, dans l'escouade, il nous a tous possédés (Cendrars, Main coupée,1946, p.211).Ça fait rien, fait Sylvestre, dites-le: elle vous a possédés! (Vialar, Clara,1958, p.161). C. − Au fig. 1. [Le compl. désigne une notion abstr.] Avoir pour soi, pouvoir jouir, tirer profit de. Synon. détenir.Posséder le bonheur, la liberté. [Emma] se répétait: «J'ai un amant: un amant!» (...) Elle allait donc posséder enfin ces joies de l'amour, cette fièvre du bonheur dont elle avait désespéré (Flaub., MmeBovary,t.2, 1857, p.185).Ce secret a été possédé aussi bien par les graveurs japonais que par Ingres ou Toulouse-Lautrec (Huyghe, Dialog. avec visible,1955, p.168): 5. Il ne suffit pas d'être courageux, tenace, désintéressé et de marcher droit contre vent et marée sur son but, il faut avoir bien choisi son but. Déroulède possédait la vérité. Il entraînait ses ligueurs et la France.
Barrès, Cahiers,t.11, 1917, p.226. − [Le compl. désigne un sentiment qu'une pers. peut ressentir à l'égard d'une autre] Puisque je n'ai jamais possédé votre coeur, et que vous m'enlevez votre estime, que me reste-t-il à perdre? (Cottin, Mathilde,t.2, 1805, p.288).Ah! je m'élancerais au milieu des flammes de l'enfer pour posséder ton amour! (Mérimée, Jaquerie,1828, p.371).Posséder l'estime de mes amis, et la bienveillance publique, serait un besoin pour moi (Senancour, Obermann,t.2, 1840, p.38). 2. [Le compl. désigne une qualité, une aptitude mor. ou phys.] Être pourvu de, avoir. Posséder une grande bonté, une grande culture, beaucoup de mémoire, le sens du travail bien fait, le don d'écrire; posséder une beauté classique, une grande résistance, un corps massif. Selon la définition d'Aristote, la vraie femme doit posséder l'aptitude à l'éducation des enfants. C'est là son intelligence (Ménard, Rêv. païen,1876, p.113).J'ai beau me répéter son peu de beauté vraie, sa câlinerie animale et traîtresse, la fourberie de ses yeux, n'empêche qu'elle possède un charme à elle (Colette, Cl. école,1900, p.280).La mère Le Berre, se disait-il, possédait vraiment l'humeur acariâtre (Queffélec, Recteur,1944, p.187). 3. [Le compl. désigne une matière, un métier, que l'on a dû apprendre] Avoir une bonne connaissance de. Posséder un art, un auteur, une science, une technique; posséder son latin, son grec; posséder la question, son sujet. Le comte Bielowsky possède à fond les langues slaves (Benoit, Atlant.,1919, p.191).Ce travail −en réalité fort complexe −est confié à un ouvrier intelligent, instruit, et devant posséder parfaitement son métier: c'est le metteur en pages (E. Leclerc, Nouv. manuel typogr.,1932, p.198): 6. Les sages ont, depuis longtemps, renoncé à expliquer le coeur des femmes; ils possèdent l'astronomie, l'astrologie, l'arithmétique; (...) mais ils ignorent entièrement pourquoi une femme préfère un homme à un autre.
Gautier, Rom. momie,1858, p.307. II. − Qqc. possède A. − Qqc. possède qqc. 1. Avoir en soi, contenir. L'huile de noisette possède (...) un stimulant (Balzac, C. Birotteau,1837, p.140).Pour toutes les machines possédant des tuyauteries (...) il y a lieu de veiller strictement à ce qu'une vidange complète soit effectuée (Ambroise, Monteur mécan.,1949, p.101). 2. Dans le lang. sc. [Le suj. désigne un végétal, un minéral ou une substance chim.] Être pourvu (d'une propriété, d'une caractéristique), avoir. Le caoutchouc possède une élasticité que n'ont pas les ficelles des hamacs usuels (Rousset, Trav. pts matér.,1928, p.52).Les halogènes possèdent la propriété de se fixer aisément sur les doubles liaisons lorsqu'elles ne font pas partie d'un noyau aromatique (Chartrou, Pétroles natur. et artif.,1931, p.107).Des appareils modernes (...) exigent en général un charbon possédant un minimum de pouvoir calorifique (Stocker, Sel,1949, p.67). B. − Au fig. Qqc. possède qqn [Le suj. désigne un sentiment, une tendance]Occuper entièrement l'esprit de. Synon. dominer, habiter, hanter, obséder, subjuguer.L'ambition, la jalousie, la passion le possède. Le même ardent désir les possédait tous deux de le voir enfin rentrer au pays, s'y marier, y reprendre la place à laquelle le désignaient sa fortune et son nom (Châteaubriant, Lourdines,1911, p.39).On ne peut penser à la fois à sa propre mort et à celle des autres: possédé par l'idée fixe de ma fin prochaine, comment me fussé-je inquiété de la tension d'Isa? (Mauriac, Noeud vip.,1932, p.265). − Vieilli ou littér. [Le suj. désigne un bien matériel] Exercer une domination, une emprise sur. Le peuple est d'hier propriétaire, ivre encore, épris, possédé de sa propriété (...) il pense à la terre qui est à lui, et le fait vivre (Courier, Pamphlets pol.,Pétition pour vill., 1822, p.142).Je vois à Pau la Moselle où je fus élevé (...) c'est-à-dire tous les premiers objets qui me possédèrent et dont je méconnus longtemps ce qu'ils recèlent de discipline (Barrès, Amori,1902, p.236). III. − Empl. pronom. Avoir la maîtrise, le contrôle de soi. Synon. se contenir, se dominer, se maîtriser.Un accès de colère folle emporte une seconde hors de son calme cette femme qui se possède si bien (A. Daudet, Rois en exil,1879, p.368): 7. ... c'est une joie, se possédant pleinement, d'aventurer sa vie aux frontières du péril, de le frôler à son vouloir, ou bien, d'un vif élan calculé juste, de bondir soudain au travers...
Genevoix, Raboliot,1925, p.145. − [À la forme nég.] Ne plus se posséder. Ne plus se contrôler; perdre son calme, son sang-froid. Oscar, la face contre terre, écumait de rage (...) Moreau, qui ne se possédait plus, offrait une face sanglante à force d'être injectée (Balzac, Début vie,1842, p.416). ♦ Ne pas, ne plus se posséder (de joie, d'allégresse). Ne plus contenir sa joie, son allégresse. Brulart surtout ne se possédait pas de joie; il sautait, gambadait, tonnait (Sue, Atar-Gull,1831, p.22).Le bonhomme ne se possédait plus d'allégresse (Maupass.,Pierre et Jean,1888, p.305). Rem. On relève très rarement, au xixeou au xxes., la forme trans. anc. posséder un sentiment: «le contenir». Il semblait bien plus posséder son exaltation qu'être possédé par elle (Malraux, Cond. hum., 1933, p.316). Prononc. et Orth.: [pɔsede], (il) possède [pɔsεd]. Passy 1914 [-εde] sous l'infl. des formes fortes, [-ede]. Ac. 1694, 1718: posseder; dep. 1740: posséder. Conjug. v. abréger. Étymol. et Hist.1. a) 1364 «avoir la propriété de» (Arch. nat. ds Fagniez t.2, p.96); b) 1617 possédante «femme qui possède» (Crespin d'apr. FEW t.9, p.240) −1637 (ibid.); 1897 les possédants (Barrès, Déracinés, p.97); 2. a) 1562 posséder les reins de qqn «connaître et diriger les affections et pensées les plus secrètes (en parlant de Dieu qui dirige l'homme)» (Bible ... de l'impr. A. Rebul, Pseaumes de David, 139, 13 fo212 vo); b) 1567 possédé de maling esprit (Amyot, Marcel., 31 ds Littré); c) 1666 possédé part. passé subst. (Boileau, Satires, IV, 81, éd. A. Cahen, p.68); 3. 1580 (Montaigne, Essais, éd. P. Villey, I, chapitre 28: cette amitié qui possède l'âme); 4. a) 1637 posséder une femme «l'avoir pour épouse» (Corneille, Cid, III, 6); b) 1666 «avoir ses faveurs» (La Rochefoucauld, Maximes, éd. J. Truchet, p.301, var.); 5. 1652 se posséder «se dominer» (Corneille, Pertharite, III, 3); 6. 1666 «connaître à fond» (Pascal, Pensées, éd. Lafuma, série III, fragment 427). Réfection, d'apr. possesseur, possession de l'a. m. fr. possider «avoir la possession, la jouissance d'un bien» (1299 Chartes de Mezières ds Morlet, p.177 −xves., v. FEW t.9, p.239), issu du lat. possidere de même sens, qui a vécu parallèlement, du xiieau xives. dans des formes francisées porseoir, porseir, porsoier, v. FEW, loc. cit. et T.-L., Gdf. Fréq. abs. littér.: 7722. Fréq. rel. littér.: xixes.: a) 11421, b) 9176; xxes.: a) 11478, b) 11273. DÉR. Possédable, adj.a) [En parlant d'une chose] Que l'on peut posséder, détenir. Ainsi ne sera pas le même ton diamant non possédable, lequel brillait de cette qualité (Saint-Exup., Citad.,1944, p.964).b) [En parlant d'une femme] Que l'on peut posséder, avec laquelle on peut avoir des rapports sentimentaux et charnels. J'avais beau fondre toute la matière charnelle la plus exquise pour composer, selon l'idéal que m'en avait tracé Saint-Loup, la jeune fille légère et la femme de chambre de MmePutbus, il manquait à mes deux beautés possédables ce que j'ignorerais tant que je ne les aurais pas vues: le caractère individuel (Proust, Sodome,1922, p.723).− [pɔsedabl̥]. − 1reattest. 1534 (Rabelais, Gargantua, éd. Calder, Screech, XXX, p.190); attest. isolée, repris dep. Boiste 1834; de posséder, suff. -able*. BBG. −Escoffier (S.). Tenere avoir... Mél. Wartburg (W. von) 1968, t.2, p.66. |