| PORTO, subst. masc. Vin de liqueur produit au Portugal, provenant exclusivement des vignobles de la vallée du Douro. Porto blanc, rouge; une bouteille de vieux porto. Vers 20 heures, après un excellent dîner, arrive le moment du porto (Green,Journal, 1936, p.68).[Elle] a eu la gentillesse de venir à moi, de m'offrir un verre de porto (Romains,Hommes bonne vol., 1939, p.97).− Verre à porto. Verre de capacité inférieure à celle du verre à vin et supérieure à celle du verre à liqueur. (Dict.xxes.). ♦ P. méton. Un verre de ce vin. Antoine fit verser deux portos. Jacques prit le verre entre ses doigts qui tremblaient toujours; il y trempa les lèvres, se brûla au vin alcoolisé, et toussa (...) [il] s'enhardit, reprit une gorgée, la laissa descendre en lui comme une boule de feu, puis une autre, puis tout le contenu du verre, jusqu'au fond (Martin du G.,Thib., Pénitenc., 1922, p.707).À onze heures moins cinq, Lulu frappait sur la table et réglait son porto (Druon,Gdes fam., t.2, 1948, p.223). − Porto-flip. V. flip1C. Prononc. et Orth.: [pɔ
ʀto]. Plur. des portos. Étymol. et Hist. 1759 vin de Porto (Voltaire, Candide, éd. R. Pomeau, p.105, 108); 1786 Porto «id.» (Beffroy de Reigny, Les Lunes du Cousin Jacques, numéro 22, oct., p.70 ds Quem. DDL t.21); 1825 porto (Brillat-Sav., Physiol. goût, p.321). Empl. comme nom commun de Porto, ville du Portugal célèbre pour son commerce de vins de la vallée du Douro. Fréq. abs. littér.: 150. Bbg. Quem. DDL t.4, 17, 21. |