| ![]() ![]() ![]() ![]() PORTE-BANNIÈRE, subst. Personne qui porte une bannière dans un cortège. Une repriseuse de cachemires, avec laquelle elle logeait (...) presque folle de religion, était porte-bannière d'une confrérie de la Vierge (Goncourt, G. Lacerteux,1864, p. 40).Derrière lui venaient, cuivres au coude à coude, les musiciens et leur porte-bannière (Peyré, Matterhorn,1939, p. 11).V. enchevêtrer B 1 ex. de Colette.− P. anal. Vos Harmonies sont applaudies de tous, et c'est justice. Seulement, j'ai souri plus d'une fois de voir aujourd'hui parmi vos porte-bannières les anciens blasphémateurs de Childe-Harold et des Secondes méditations (Hugo, Corresp.,1830, p. 474). Prononc. et Orth. : [pɔ
ʀtbanjε:ʀ]. Att. ds Ac. 1935 avec le plur. inv. Rob., Lar. Lang. fr. : des porte-bannière(s). V. porte-. Étymol. et Hist. 1455 (Georges Chastellain, Exposition sur vérité mal prise ds
Œuvres, éd. Kervyn de Lettenhove, VI, 300). Comp. de l'élém. de compos. porte-* et de bannière*. |