| PORRIDGE, subst. masc. Bouillie de flocons d'avoine chaude, additionnée de lait et de sucre, couramment servie au petit déjeuner dans les pays britanniques. [L'avoine] (...) devient de plus en plus la céréale favorite; soit qu'elle fournisse à l'homme une nourriture combinée avec le laitage, le porridge cher aux Écossais; soit qu'elle serve à l'engraissement du bétail bovin (Vidal de La Bl., Princ. géogr. hum.,1921, p.141).Je rentre pour le breakfast: porridge, thé, fromage ou viande froide, ou oeufs (Gide, Voy. congo,1927, p.816).Prononc. et Orth.: [pɔ
ʀidʒ]. Plur. des porridges. Étymol. et Hist. 1698 Plum-Porridge ([H. Misson de Valbourg], Mémoires et observations faites par un voyageur en Angleterre, 323 ds Höfler Anglic.), attest. isolée; 1854 powidge (J. R. Bellot, Journal d'un voyage aux mers polaires, 242, ibid.); 1892 porridge (P. Rousiers, La vie américaine, 494, ibid.). Empr. à l'angl. porridge, d'abord «potage, soupe» (ca 1532 porage, 1538 porrege, 1577 porredge, 1601 porridge ds NED) d'où, plus spéc. «bouillie de céréales» (1591 plum-porridge «bouillie de céréales aux raisins, prunes ou groseilles», 1643 porridge, ibid.), porridge étant considéré comme une altér., prob. d'apr. porray, porrey «sorte de soupe ou de bouillie aux légumes» empr. à l'a. fr. poree (v. poirée), de l'angl. potage, pottage lui-même empr. à l'a. fr. (v. potage) (NED; Klein Etymol.). Fréq. abs. littér.: 13. Bbg. Quem. DDL t.1. |