| PORQUE, subst. fém. CHARPENT. DE MAR. ,,Membrane de renforcement dans les fonds d'un navire en bois`` (Le Clère 1960). Porque courbe (Gruss1978).Pour ôter prise au vent sur la corde à noeuds, il en attacha l'extrémité inférieure à une porque de la Durande. La Durande ayant beaucoup de rentrée, cette porque avait beaucoup de courbure, et tenait le bout de la corde aussi bien que l'eût fait une main fermée (Hugo, Travaill. mer,1866, p.264).Prononc.: [pɔ
ʀk]. Étymol. et Hist. 1382-84 mar. pouque [à corriger en porque d'apr. Romania t. 33, p. 598, note 4] (Compte du clos des Galées de Rouen, éd. Ch. Bréard, p.75); 1643 porque (Fournier, Hydrographie, p.12 d'apr. R. Arveiller ds Fr. mod. t.26, p.56). Mot d'orig. mérid., issu, p. compar. avec l'animal couché, de porca «truie» (a. prov. porca, xives. ds Rayn.; ital. porca, id., Fazio Degli Uberti d'apr. DEI), du lat. porca, fém. de porcus «porc». Cf. fr. porque «truie», att. de 1557 (Des Masures ds Hug.) à 1660 (Scarron). V. FEW t.9, p.184. Fréq. abs. littér.: 18. Bbg. Sain. Sources t.1 1972 [1925], p.173, 178. |