| * Dans l'article "POLIOMYÉLITE,, subst. fém." POLIOMYÉLITE, subst. fém. MÉD. Inflammation de la substance grise de la moelle épinière; p.ext., processus dégénératif de cette substance (d'apr. Man.-Man. Méd. 1977). Cette doctrine de la poliomyélite postérieure s'applique aux zonas (...) de l'extrémité céphalique (Ravautds Nouv. Traité Méd.fasc. 21928, p.395).− En partic. Poliomyélite antérieure aiguë, ou plus couramment poliomyélite. Maladie virale contagieuse, souvent épidémique, caractérisée par des lésions inflammatoires aiguës de la moelle épinière entraînant dans les formes les plus graves, des paralysies parfois irréversibles de certains groupes musculaires et qui atteint plus particulièrement les jeunes enfants. Synon. vieilli paralysie* infantile.Épidémie de poliomyélite; séquelles d'une poliomyélite; vaccin contre la poliomyélite; être atteint de la poliomyélite; être paralysé des suites d'une poliomyélite. En 1890, Medin étudie en Suède une série de cas de poliomyélite survenus sous forme épidémique (Dopterds Nouv. Traité Méd., fasc. 41925, p.1).La paralysie spinale infantile −dite encore paralysie infantile −, infectieuse et épidémique, correspond à un processus inflammatoire intéressant la partie antérieure de la corne grise (...) de la moelle épinière (...); d'où son nom de poliomyélite antérieure aiguë (La Gde encyclop., Paris, Larousse, t.46, 1975, p.9623). REM. 1. Polio, subst.a) Au fém. Abrév. de poliomyélite (antérieure aiguë). Beaucoup d'autres maladies nerveuses: (...) polio −encéphalite subaiguë (Quillet Méd.1965, p.347).Certains anticorps (...) traversent bien le placenta, comme ceux de la rougeole, de la diphtérie, du tétanos, de la polio (R. Schwartz, Nouv. remèdes et mal. act., 1965, p.125).b) Abrév. fam. de poliomyélitique (infra dér.). Les petits polios. Des centres de traitement (...) se sont multipliés au même titre que les associations de polios, d'amis de polios (L'Est Républicain, Magazine dimanche, 27 mai 1984, p.8, col. b). 2. Poliovirus, subst. masc.,méd. Virus responsable de manifestations paralytiques (poliomyélite) ou purement infectieuses (rhinopharyngite, diarrhée) (d'apr. Méd. Flamm. 1975, p.590). L'agent causal [de la poliomyélite] est un entérovirus [virus ayant la propriété de se localiser dans le tube digestif] appartenant au groupe des poliovirus et ayant trois types antigéniques différents (Perlemuter, Cenac,Dict. prat. de méd. clinique, Paris, Masson, 1977, p.1138). Prononc. et Orth.: [pɔljɔmjelit]. Att. ds Ac. 1935. Étymol. et Hist. 1892 (L. Guinon et L. Romme, trad.: Baginsky, Traité des maladies des enfants, II, p.129 ds Quem. DDL t.8). Formé du gr. π
ο
λ
ι
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ς «gris blanchâtre», et de «moelle»; suff. -ite*. Cf. l'angl. poliomyelitis de même sens dep. 1878 ds NED Suppl.2. DÉR. Poliomyélitique, adj. et subst.a) Adj. Relatif, propre à la poliomyélite. Un virus spécifique (...) capable de reproduire (...) les symptômes, non seulement poliomyélitiques, mais aussi bulbo-protubérantiels (Dopterds Nouv. Traité Méd., fasc. 41925, p.2).Quand le virus poliomyélitique détruit des cellules multipolaires de la substance grise médullaire, on observe aussi la dégénérescence de cylindraxes dans des fibres des nerfs rachidiens correspondants (Camefort, Gama, Sc. nat., 1960, p.221).b) Adj. et subst. (Personne) atteint(e) de poliomyélite. Assurer dans les meilleures conditions de sécurité et de rapidité le transport des poliomyélitiques, atteints de formes hautes (Organ. hospit. Fr., 1957, p.36).Les établissements pour enfants et adolescents atteints d'infirmités motrices dans lesquels la réadaptation revêt le double aspect de rééducation fonctionnelle et d'enseignement sont au nombre de 50 environ. Certains relèvent des services d'hôpitaux: mentionnons celui de Garches, à l'hôpital Raymond-Poincaré, spécialisé dans la rééducation des poliomyélitiques (Encyclop. éduc., 1960, p.206).− [pɔljɔmjelitik]. − 1reattest. 1925 adj. et subst. (Dopter, op. cit., p.2, 14); de poliomyélite, suff. -ique*; cf. l'angl. poliomyelitic de même sens dep. 1911 ds NED Suppl.2, s.v. poliomyelitis. |