| * Dans l'article "POITRINE,, subst. fém." POITRINE, subst. fém. I. − [Chez l'homme] A. − Partie du corps humain qui s'étend du cou à l'abdomen et qui contient les principaux organes de la circulation et de la respiration. Synon. buffet (fam.), buste, cage thoracique (v. cage II A 2), thorax (sc.), torse.Il me sembla que quelque chose s'était brisé dans la boîte osseuse de ma poitrine (About, Roi mont., 1857, p.53).Un muscle transversal, le diaphragme, attaché à la colonne vertébrale, à la pointe du sternum et aux deux dernières côtes ferme la cavité thoracique en bas, séparant ainsi la poitrine de l'abdomen (Baratoux, La Voix, 1912, p.12): 1. La poitrine de l'homme a la forme d'un cône applati [sic], dont la base est en bas et le sommet tronqué en haut. Elle est formée en arrière par la portion dorsale de la colonne vertébrale (...); en devant par un os plat, appelé le sternum, et sur les côtés par vingt-quatre arcs osseux qu'on nomme les côtes.
Cuvier, Anat. comp., t.1, 1805, p.202. SYNT. Poitrine étroite, large, maigre; douleurs dans la poitrine; coeur qui bat, bondit dans la poitrine; cavité, muscles, parois de la poitrine; base, côtés, hauteur, intérieur, largeur de la poitrine; bonne, mauvaise conformation de la poitrine; auscultation de la poitrine; rire, toux qui secoue la poitrine. ♦ Tour de poitrine. Mesure de la poitrine à l'endroit le plus large. Mesurer, prendre son tour de poitrine. Les médecins militaires anglais ont noté que les conscrits des centres industriels ont un abaissement du poids et du tour de poitrine (Macaigne, Précis hyg., 1911, p.304).Ses longues jambes, qui peuvent à peine supporter son torse (...) cent dix de tour de poitrine (Sartre, Nausée, 1938, p.90). − SPORTS (athl.). ,,Unité de mesure qui sert à départager les concurrents dans une arrivée serrée`` (Petiot 1982) et qui équivaut à peu près à l'épaisseur de la poitrine. D. n'est battu que d'une très courte poitrine (L'Auto-vélo,7 juill. 1901,ibid.). B. − En partic. 1. Partie externe et antérieure de cette partie du corps, correspondant au sternum, à la partie antérieure des côtes et aux seins. Synon. jabot (vieilli), sein (vx), poitrail (plais.).Poitrine creuse; poitrine haletante. Un homme dont la barbe noire couvrait la poitrine (Jouy, Hermite, t.4, 1813, p.308).Il avait attiré sa compagne sur sa poitrine, l'avait pressée contre la source intarissable de son coeur (Peyré, Matterhorn, 1939, p.283).V. lutte ex. 1. SYNT. Poils de la poitrine; poitrine qui halète, palpite, se soulève; bomber la poitrine; se couvrir la poitrine; frapper (qqn) à la poitrine; bercer, étreindre, presser, serrer, tenir (qqn, qqc.) contre sa poitrine; donner, recevoir un coup dans la poitrine, en pleine poitrine, sur la poitrine; bras, mains croisé(e)s, joint(e)s sur la poitrine; peser sur la poitrine. − P. méton. Partie correspondante d'un vêtement. Synon. devant.Poche-poitrine; doubler la poitrine. Un invalide, à jambe de bois et poitrine médaillée (Verne, 500 millions, 1879, p.70). ♦ ART MILIT. Poitrine d'acier, de fer. Cuirasse, plastron de métal. Sitôt qu'elle vit Georges, elle courut se jeter dans ses bras, et elle pressa de toutes ses forces la poitrine de fer du chevalier (A. France, Balth., Abeille, 1889, p.286). 2. a) Seins de femme. Synon. buste, corsage (vx), gorge (vieilli ou littér.), mamelle, nichons (pop.), sein (vx ou littér.).Son corsage ouvert découvrait trop sa poitrine maigre (Flaub., Éduc. sent., t.2, 1869, p.219).La taille (...) doit être un passage lent, insensible et doux entre les deux gloires de la femme, sa poitrine et son ventre (A. France, Hist. comique, 1903, p.4).Une main indiscrète, qui montait jusqu'à la petite poitrine si bien moulée et si tentante (Benjamin, Gaspard, 1915, p.50). SYNT. Poitrine abondante, énorme, épanouie, forte, généreuse, lourde, opulente, plantureuse, plate, pleine, ronde; poitrine basse, haute; poitrine ballante, tombante; poitrine ferme, molle; poitrine naissante; poitrine insolente, provocante; poitrine couverte, découverte, dénudée, dissimulée, nue; serrer, soutenir la poitrine. Rem. Poitrine, qui appartient de nos jours à tous les styles, ne fut guère cour. avant la 2emoit. du xixes. Au xviieet au xviiies. on lui préférait le terme sein (au sing.) ou gorge. b) [Gén. précédé d'un partitif] Seins bien développés. Avoir de la poitrine (synon. pop. y avoir/il y a du monde au balcon*); avoir beaucoup, peu de poitrine; ne pas avoir de poitrine. C'est comme ta poitrine. Tous les hommes avaient l'oeil dessus. Et au bout de vingt ans, plus de poitrine, c'est la vie (Aymé, Uranus, 1948, p.90).C'était une fille maigre, sans poitrine et sans hanches (Simenon, Vac. Maigret, 1948, p.173). C. − [La poitrine, siège de divers organes internes primordiaux] 1. [La poitrine, siège des organes de la respiration, en partic. les poumons] Vieilli. Synon. pop. caisse.Poitrine délicate, faible; affection, douleur, irritation, mal de poitrine; avoir la poitrine gênée, prise, qui se dégage; être malade de la poitrine. La fièvre m'a repris, je souffre beaucoup de la poitrine (Krüdener, Valérie, 1803, p.208).J'ai plus d'inquiétudes sur l'état de sa poitrine (tuberculose au début) qu'elle n'en a elle-même (Janet, Obsess. et psychasth., 1903, p.51). − Locutions ♦ Angine* de poitrine, fluxion* de poitrine, rhume* de poitrine. ♦ Maladie de poitrine. Affection des bronches ou des poumons; en partic., tuberculose pulmonaire. Synon. phtisie (méd.).Le diagnostic des maladies de poitrine devait nécessairement être, comme le trouvait Baglivi, incomparablement plus obscur que celui des affections de tout autre organe interne (Laennec, Auscult., t.1, 1819, p.3). Rem. Empl. vieilli dans le lang. méd. mais encore empl. dans le lang. cour. (d'apr. Rob.). ♦ Mourir, partir, s'en aller de la poitrine (vieilli). Être atteint de tuberculose pulmonaire. Synon. pop. partir, s'en aller de la caisse*.Tous mouraient de la poitrine, et la reine les voyait [ses enfants] les uns après les autres partir, avec une inexprimable douleur (Loti, Mariage, 1882, p.28).Leur dernier fils «qui s'en allait de la poitrine» (Mauriac, Th. Desqueyroux, 1927, p.193). ♦ Respirer à pleine poitrine. Inspirer fortement en emplissant ses poumons. Celui qui a un bras vigoureux et qui respire à pleine poitrine l'air de Dieu, il n'y a pas de danger qu'il enfonce! (Claudel, Soulier, 1929, 4ejournée, 11, p.928). ♦ Casse-poitrine. V. ce mot s.v. casse-. 2. [La poitrine, siège de la voix] «Oh! Il faut nous débarrasser du passé. Il faut refaire la France.» Hélas! Tel fut le cri qui, au lendemain de nos désastres, est sorti de toutes les poitrines (Gambetta, 1871ds Fondateurs 3eRépubl., p.94). − Vx. Souffle qui permet de donner à la voix son intensité ou sa tenue plus ou moins longue; voix forte. Synon. coffre.Avoir bonne poitrine; acteur, chanteur, orateur qui a de la poitrine. Cet homme n'a point de poitrine (Ac.1835, 1878). − Loc. adj. À pleine poitrine. À pleins poumons. Crier à pleine poitrine. Soudain elle est appelée à un lit par un hurlement lancé à pleine poitrine (Goncourt, Soeur Philom., 1861, p.10).Je l'allai rejoindre en chantant à pleine poitrine, si bien que ma mère me dit pour la trois-millième fois: −Dommage que tu ne veuilles pas apprendre le chant; tu as une jolie petite voix de ténor (Duhamel, Confess. min., 1920, p.52). − Voix de poitrine (p.oppos. à voix de fausset, de tête). Voix prise en pleins poumons, qui ne vient ni de la tête ni de la gorge et dont le son est plein, appuyé sur les notes graves. Pour la voix de poitrine le larynx est plus bas que pour le fausset; les vibrations de la caisse thoracique sont plus intenses pour la voix de poitrine; celles du crâne pour la voix de tête (Bouasse, Instrum. à vent, 1930, p.197).Registre de poitrine. Registre de la voix de poitrine correspondant, dans les voix d'hommes, à la voix naturelle. Il y a trois registres dans la voix humaine: le registre de poitrine (sons graves); le registre palatal (sons moyens); le registre de tête (sons aigus) (Combarieu, Mus., 1910, p.177).Sons de poitrine. Sons larges et pleins. Les sons dits «de poitrine» sont larges, très ouverts et offrent un caractère plus viril que ceux de médium ou de tête (Arts et litt., 1935, p.36-10). 3. [La poitrine, siège du coeur, foyer de la vie intérieure et affective, centre de résonance de la sensibilité] Poitrine angoissée, oppressée, tremblante. Car je vous aimais, moi, Angèle (...) et j'ai renfermé cet amour dans ma poitrine (Dumas père, Angèle, 1834, v, 5, p.201).En entendant de ma place ce travestissement de mes paroles, je faiblis un instant et ne pus retenir un cri d'horreur: «Je m'inscris en faux contre le rapport»; ces paroles échappèrent de ma poitrine indignée (Proudhon, Confess. révol., 1849, p.205): 2. ... c'est son propre désir que Barrès fait battre dans la poitrine de ce mystagogue lorrain [Léopold Baillard] (...). Il ne peut admettre, au reste, que l'effort de son héros, un si long cri du coeur, une telle supplication à l'Esprit ait pu s'abîmer tout entier dans le vide.
Massis, Jugements, 1923, p.242. − Loc. fig. ♦ Loc. adj. En pleine poitrine. De manière très profonde et douloureuse. Synon. en plein coeur*.Si le politicien descend la pente, pour une raison quelconque, les accusations l'atteignent en pleine poitrine, ses adversaires deviennent ses ennemis, ses amis l'abandonnent (L. Daudet, Brév. journ., 1936, p.120). ♦ Loc. verb. Avoir, sentir un poids sur la poitrine. Synon. de avoir un poids sur le coeur.V. poids I B 2.Qqc. serre la poitrine. Quelque chose oppresse. Une angoisse lui serra la poitrine, si forte qu'il en était haletant (Genevoix, Raboliot, 1925, p.224). − [Avec une valeur symbolique, en relation avec un geste de la main exprimant la sincérité] Synon. coeur. ♦ Mettre, porter la main sur sa poitrine. Les sottises qu'il débitait, peut-être en y croyant, la main sur la poitrine (Mille, Barnavaux, 1908, p.227). ♦ Se battre, se frapper la poitrine; frapper sa poitrine (v. frapper I A 1 α rem.). Synon. battre sa coulpe (v. ce mot B 2). II. − [Chez l'animal] A. − Région antérieure du corps de certains animaux, comprise entre le cou et le ventre; face ventrale de cette partie du corps. Synon. poitrail.Chiens bretons (...) forts de poitrine et grands hurleurs (Flaub., St Julien l'Hospitalier, 1877, p.88).Monsieur pinson fut décrit d'abord: son bec ardoisé, sa huppe bleue, sa poitrine d'un rose saumoné, et les marques blanches de ses ailes (Alain, Propos, 1921, p.238).Ucello peint des croupes de chevaux et des poitrines qui s'inscrivent nettement en demi-cercle, comme tracées au compas (Gilles de La Tourette, L. de Vinci, 1932, p.9). B. − BOUCH. Partie inférieure des parois thoraciques constituée par le devant des côtes et la chair environnante (comprenant aussi, pour le porc, la partie inférieure de l'abdomen). Poitrine de boeuf, de mouton, de porc, de veau; lard de poitrine; poitrine fumée; poitrine de veau farcie. Boeuf (...) la pièce d'aloyau, la noix (...) la culotte, la côte couverte, la poitrine, voilà les morceaux choisis pour faire des relevés ou pièces de boeuf (Viard, Cuisin. impérial, 1814, p.69).Les produits fabriqués entrant dans le groupe des salaisons sont les jambons (crus ou cuits), les poitrines salées, les filets fumés (Industr. conserves, 1950, p.26). C. − ENTOMOL. Face ventrale du thorax des insectes, dans sa totalité ou limitée aux deux derniers articles selon les espèces. La poitrine est la troisième articulation du corps des insectes. C'est sur cette partie que sont articulées, en dessus, les ailes de ceux qui en ont, et en dessous, les quatre pattes postérieures (Cuvier, Anat. comp., t.1, 1805, p.449). III. − MÉTALL. Partie antérieure et inférieure d'un haut fourneau. Il n'y a jamais de tuyères à la poitrine des hauts fourneaux. Les fourneaux à poitrine fermée ont sur les fourneaux à poitrine ouverte l'avantage d'économiser sensiblement le combustible (Jossier1881). REM. Poitrinomane, adj.,hapax. Pourquoi as-tu été malade?... Toujours ces imprudences!!! Moi aussi d'ailleurs je me suis vu poitrinomane derechef soixante-quatre heures durant (Gide, Corresp.[Avec Valéry], 1896, p.282). Prononc. et Orth.: [pwatʀin]. Att. ds Ac. dep. 1694. Étymol. et Hist.A. D'une personne 1. Ca 1050 «devant de la cage thoracique» debatre sa peitrine (St Alexis, éd. Chr. Storey, 431); p.ext. 1389-92 «partie correspondante du vêtement» (Reg. du Chât. de Paris, I, 236, Biblioth. fr. ds Gdf.); 2. 1155 «partie du tronc située entre les épaules et l'abdomen» (Wace, Brut, éd. I. Arnold, 1129); 1360-70 poitrine lee (Baudouin de Sebourg, XVI, 1173 ds T.-L.); a) 1600 mal de poitrine (O. de Serres, Theatre d'agric., éd. 1611, p.1087); 1611 poictrine empeschée (Cotgr.), cf. Rich. 1680 ,,se dit en parlant de l'homme en tant que cette partie de son corps est blessée ou malade``; b) 1688 «voix» (La Bruyère, Caractères, De la chaire ds OEuvres, éd. J. Benda, p.465: c'est moins une véritable éloquence que la ferme poitrine du missionnaire qui nous ébranle); 1694 [ce] prédicateur n'a pas de poitrine (Ac.). Au xviies., le mot est tombé en désaffection: av. 1628 Malherbe, Commentaire sur Desportes [Élégies, II] ds OEuvres, éd. A. Régnier, t.4, p.386: ... encore serois-je bien aise que l'on n'usât de ce mot de poitrine que rarement; de même, Vaug. 1647, p.60 note ,,Poitrine est condamné dans la prose comme dans les vers pour une raison aussi juste que ridicule, parce que l'on dit poitrine de veau... On ne laisse pourtant de dire encore poitrine aux maladies comme la fluxion lui est tombée sur la poitrine, il est blessé à la poitrine``; cf. G. Ménage, Obs. sur la lang. fr., 1672, p.189 ,,M. de Vaugelas se trompe en blâmant dans les vers le mot de poitrine. Il est toûjours de la belle et de la haute Poësie``; cf. encore Vaug. Obs., 1704, p.72; 3. ca 1165 désigne les seins d'une femme (Benoît de Ste-Maure, Troie, éd. L. Constans, 5559: Plus li [Polixenain] blanchëot la peitrine Que flor de lis ne flor d'espine); ca 1200 (1reContinuation de Perceval, éd. W. Roach, t.1, p.215, 7903); 1280 (Clef d'amor, 2325 ds T.-L.: Se tu as bele poiterine E beau col, ne les encortine, Mès soit ta robe escoletee, Si que chescun y muse et bee); ce sens devint très rare du xvie(cf. av. 1519 Cl. Marot, Epistre de Maguelonne a son amy P. de Provence, 42 ds OEuvres, éd. C. A. Mayer, t.3, p.116), au xixes., il est qualifié de ,,pop.`` par Boiste 1834; 1835 cette femme a une belle poitrine (Ac.). B. D'un animal [Ca 1160 en parlant de Cerbère (Eneas, 2572 ds T.-L.)] 1376 à propos du découpage d'un sanglier abattu (Modus, 48, 70, ibid.: coupe depuis la gorge... en venant par dessuz la poiterine, par entre les deus jambons devant). De l'adj. lat. vulg. *pectorinus, à l'empl. subst., dér. de pectus, v. pis. Poitrine a progressivement remplacé pis à partir du xviies., lorsque ce dernier mot s'est restreint à son accept. rurale. Cependant, en raison de la désaffection qu'a connue poitrine au xviies. (v. supra), le thorax de l'homme a fréq. alors été désigné par estomac*, cf. Wartb., Évol.7, 1965, p.177. Fréq. abs. littér.: 6515. Fréq. rel. littér.: xixes.: a) 8152, b) 13058; xxes.: a) 10460, b) 7462. DÉR. Poitriner, verbe intrans.a) Fam. Bomber le torse, la poitrine. Une concierge extraordinaire qui roucoule en poitrinant, avec une dignité de vieille pintade (Bloy, Journal, 1904, p.221).Nous nous tenions fort droits et, selon l'expression de mon père, «nous poitrinions» volontiers (Duhamel, Jard. bêtes sauv., 1934, p.136).Au part. prés. en empl. adj. [P. méton. du subst.] Corsages poitrinants des dames d'employés de l'autre côté de l'eau (Lorrain, Âmes automne, 1898, p.30).b) Au fig. Synon. de parader, poser.S'il savait comme je l'adore ainsi et comme j'espère que les années calmeront sa fièvre de parade! Alors, quand il voudra bien ne plus poitriner, alors seulement nous nous rejoindrons complètement (Colette, Cl. ménage, 1902, p.116).c) Arg., rare, jeux de cartes. Tenir ses cartes très près de la poitrine de façon à en dérober la vue à l'adversaire. Les cartes se donnaient avec une lenteur automatique. On causait en poitrinant. Ces dignes et nobles personnes avaient l'adorable petitesse de se défier les unes des autres au jeu (Balzac, Béatrix, 1839, p.44).− [pwatʀine]. −1resattest. a) 1839 «serrer les cartes de son jeu contre sa poitrine» id., b) 1874 (Barbey d'Aurevilly, Les Diaboliques ds OEuvres, éd. J. Petit, t.2, p.15: Le capitaine poitrinait au feu, comme une belle femme au bal, qui veut mettre sa gorge en valeur); de poitrine, dés. -er. BBG. −Quem. DDL t.6, 19. |