| PNEUMOCOQUE, subst. masc. BIOL. Agent pathogène le plus fréquent de la pneumonie lobaire aiguë et de certaines affections aiguës (méningite, péritonite, etc.). Ce jour-là, le jour où le coeur est devenu si fragile, des amis qui nous admirent souffrent que tels néants, que certains êtres puissent nous faire du mal, nous faire mourir. Mais qu'y peuvent-ils? Si un poète est mourant d'une pneumonie infectieuse, se figure-t-on ses amis expliquant au pneumocoque que ce poète a du talent et qu'il devrait le laisser guérir? (Proust, Prisonn., 1922, p.224).Jean Hermerel avait pris la succession de Renaud Censier au laboratoire de l'hôpital Boucicaut. Il commençait alors de se faire connaître par ses recherches sur les maladies à pneumocoque et sur la vaccination de ces maladies (Duhamel, Désert Bièvres, 1937, p.72).Prononc. et Orth.: [pnømɔkɔk]. Att. ds Ac. 1935. Étymol. et Hist. 1889 (Dr E. Malvoz, Le Passage du micro-organisme au foetus ds Ann. de l'Institut Pasteur, t.3, p.192). Comp. de l'élém. pneumo-2* et de -coque*. Voir Cottez 1982, s.v. -coque 4. |