| PLUMULE, subst. fém. A. − Petite plume; plume de duvet, fine, souple, à barbules dépourvues de crochets. Mes chardonnerets favoris à tête rouge, à plumules barrées de jaune (Fabre, Barnabé, 1875, p.283).Le corps de notre ami ailé est couvert de plumes (pennes, rémiges, rectrices, tectrices), de plumules (petites plumes et duvet conservant la chaleur autour du corps) (M.-L. Vidal de Fonseca, Les Animaux de bonne compagnie, 1976, p.33). B. − P. anal. Ce qui évoque une petite plume par sa finesse duveteuse, sa légèreté, etc. V. perruque B 1 ex. de Colette. − BOT. Synon. de gemmule (v. ce mot A).La graine qui germe pousse la vie en deux sens contraires; la plumule gagne en haut et la radicule en bas (M. de Guérin, Journal, 1834, p.220).L'embryon se développe, la plumule progresse vers la pointe (Industr. fr. brass., 1955, p.6). REM. Plumuleux, -euse, adj.Qui évoque une plumule par sa forme, son aspect duveteux, etc. Dans un pré dont le confin se marque d'un rang d'arbres plumuleux (F. Fénéon, Les Impressionnistes en 1886, 1886, p.34 ds Plowert 1888 et Rheims 1969).Au coeur d'un bouquet de fougères Qui s'empanachent −courts palmiers moins plumuleux (J.-A. Nau, Au seuil de l'espoir, 1897, p.37 ds Rheims 1969). Prononc. et Orth.: [plymyl]. Att. ds Ac. dep.1835. Étymol. et Hist.1. 1764 bot. (Ch. Bonnet, Contemplation de la nature, t.2, p.61); 2. 1842 «petite plume, duvet» (Ac. Compl.). Empr. au lat. sc. plumula «petite plume», dimin. de pluma (plume*1). Bbg. Hasselrot 1957, p.199; 20es. 1972, p.85. |