| PLONGE, subst. fém. A. − TECHNOL. Action, fait de plonger quelque chose dans l'eau, dans un liquide. La position de la cloison règle la hauteur de plonge des tuyaux plongeurs (Quéret, Industr. gaz, 1923, p.116). B. − Lavage de la vaisselle dans un restaurant, une collectivité. Faire la plonge. Moi, perdu, gagnant ma vie avec des hauts et des bas, dont une plonge, hiver 1904, dans les sous-sols de l'Hôtel des Wagons-Lits à Pékin (Cendrars, Bourlinguer, 1948, p.276). − P. méton. Lieu ou cuve où se fait cette opération. Venant de vomir son vin dans un coin de la plonge, il en ressortait la bouche pleine de cris (Hamp, Marée, 1908, p.66). Prononc.: [plɔ
̃:ʒ]. Étymol. et Hist.1. 1909 «saison pendant laquelle a lieu la récolte des perles» (Lar. mens., p.508); 2. 1948 «action de faire la vaisselle dans un restaurant» (Cendrars, loc. cit.). Déverbal de plonger*, on trouve en m. fr. une forme masc. plunge (1377, Gace de La Buigne, éd. O. Blomqvist, 9965) «action de s'enfoncer dans l'eau». Fréq. abs. littér.: 47. |