| PLAFONNANT, -ANTE, part. prés. et adj. I. − Part. prés. de plafonner*. II. − Empl. adj. A. − PEINT. Qui est peint sur un plafond. Cette décoration sobre, d'une ordonnance habile, avec des figures plafonnantes, ramassées pour ainsi dire en quelques lignes maîtresses (Fabre, Rom. peintre, 1878, p.324).Les muses célébrant l'alliance des familles de La Meilleraye et de Cossé-Brissac, tableau principal du plafond de la chambre. Ici Quillerier n'a pas osé entreprendre une composition plafonnante comme celles de son maître Vouet (L'OEil, nov. 1966, p.35, col. 1). B. − Qui sert de, ou évoque un plafond. Un chêne vert énorme (...) laissait tomber sous lui (...) de sa masse arrondie et plafonnante (...) l'ombre d'une table gigantesque (Goncourt, MmeGervaisais, 1869, p.150).Il était inutile de s'attaquer à la surface plafonnante, puisque c'était la banquise elle-même, qui mesurait plus de quatre cents mètres de hauteur (Verne, Vingt mille lieues, t.2, 1870, p.181).Le Luxembourg offrait ses plafonnantes verdures (Malègue, Augustin, t.1, 1933, p.181). C. − Rare. Qui atteint son maximum. Ces colons de l'heureuse rive du monde pour qui la journée qui monte est toujours sans menaces (...) sans tout le cauchemar des plafonnantes terreurs de l'expédient éternel (Bloy, Désesp., 1886, p.20). Prononc. et Orth.: [plafɔnɑ
̃], fém. [-ɑ
̃:t]. Att. ds Ac. 1935. |