| PIE-MÈRE, subst. fém. ANAT. ,,Mince lame de tissu conjonctif lâche et transparent qui recouvre toute la surface externe du névraxe (...) on distingue la pie-mère rachidienne et la pie-mère crânienne. Syn. membrane nourricière des centres nerveux`` (Méd. Biol. t.3 1972). Ses vaisseaux, divisés à l'infini, d'abord dans ses anfractuosités, puis sur la pie-mère, ne pénètrent sa substance que par des ramifications presque capillaires (Bichat, Rech. physiol. vie et mort,1822, p.286).V. arachnoïde ex. 1 et 3 et infra rem. ex.REM. Pie-mérien, -ienne, adj.Qui appartient, relatif à la pie-mère. (Ds Lar. encyclop., Lexis 1975). La tuberculose de la pie-mère (...) résulte de l'arrivée d'un grand nombre de bacilles tuberculeux dans les vaisseaux pie-mériens (Calmette, Infection bacill. et tubercul.,1920, p.164). Prononc. et Orth.: [pimε:ʀ]. Ac. 1694 et 1718: pie-mere; dep. 1740: pie-mère. Plur. des pies-mères. Étymol. et Hist. xiiies. pie mere (Trad. de la Chirurgie de Roger de Salerne, éd. P. Meyer ds Romania t.32, p.92). Empr. au lat. médiév. mater pia «id.» ca 1210 ds Latham, v. aussi Du Cange, s.v. mater3qui renvoie à Constantin l'Africain (xies.), prob. calque de l'ar. (Bruno Migliorini ds Archivio glottologico italiano, t.32, p. 121 qui renvoie à Hyrtl, Onomatologia anatomica, 1880, s.v. Dura, pia mater, pp.194-195). Fréq. abs. littér.: 21. |