| PHLYCTÈNE, subst. fém. PATHOL. Ampoule vésiculeuse remplie de sérosité, généralement transparente, qui s'amasse sous l'épiderme (à la suite d'une brûlure, d'une contusion ou lors de certaines affections cutanées). Synon. usuel cloque.Peu à peu l'épiderme se lève et se sépare de la peau par endroits, et il s'élève des phlyctènes pleines de sérosité (Geoffroy, Méd. prat., 1800, p.321).Une tuméfaction livide s'étendait sur la jambe, et avec des phlyctènes de place en place, par où suintaient un liquide noir (Flaub., MmeBovary, t.2 1857, p.17).Les radiations chimiques (ultra-violettes) peuvent être dangereuses si elles sont appliquées brutalement: elles risquent de causer des lésions allant jusqu'à la brûlure avec phlyctène (R. Vuillemin, Éduc. phys., 1941, p.80).Prononc. et Orth.: [fliktεn]. Att. ds Ac. dep. 1835. Étymol. et Hist. 1586 [sans précision de graph.] (Suau, Traitez contenans la pure et vraye doctrine de la peste et de la coqueluche d'apr. R. Chauvelot ds La Presse méd., t.58, p.934); 1660 phlyctaine (La Pathologie de Jean Fernel mise en françois par A. D. M. ds Fr. mod. t.14, p.286); 1721 phlystène ou phlystaène (Trév. [add.]); 1741 phlyctène (Col de Villars, Dict. de méd., chir.). Empr. au gr.
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λ
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τ
α
ι
ν
α, - η
ς «pustule, vésicule, ampoule». |