| PHILOSOPHÈME, subst. masc. PHILOS., rare. Thèse, proposition philosophique. Ce sont (...) les philosophèmes ioniens, le siècle de Louis XIV, les livres juifs qui m'ont le plus occupé (Amiel, Journal, 1866, p.509).En fait, si l'analyse des termes ou des énoncés du langage renouvelle sa portée [de la méthode analytique], c'est sans doute parce que les auteurs se sont accordés sur un certain nombre de philosophèmes très généraux qui tendent à la promouvoir en méthode unique (Fr. Jacques, Av.-pr.ds R. de Métaphys. et de Mor., 1979, no2 [La Philos. analytique, p.149]).Prononc.: [filɔzɔfεm]. Étymol. et Hist. Ca 1831 «thèse philosophique» (Munk, Bible de Cahen ds Besch.). Empr. au gr.
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α employé par Aristote aux sens de «raisonnement scientifique; (au plur.) études ou enseignements philosophiques» (v. Lal.). |