| PERMIEN, -IENNE, subst. masc. et adj. I. − GÉOLOGIE A. − Subst. masc. Dernière période de l'ère primaire, qui a succédé au carbonifère. Les trois âges du permien. Les chiffres deviennent impressionnants. Mais ils coïncident assez bien avec les idées que la géologie tend à se faire de l'immensité du trias, du permien et du carbonifère (Teilhard de Ch.,Phénom. hum., 1955, p.147). B. − Empl. adj. Relatif à cette période. Étage, système, terrain permien; faune, flore permienne; formations permiennes. Vers le milieu du trias, les dinosauriens se reconnaissent encore. Mais ils émergent tout juste alors d'une autre nappe, −presque arrivée, elle, à son déclin: celle des reptiles permiens (Teilhard de Ch.,Phénom. hum., 1955, p.138). II. − LING. (Groupe) permien. Ensemble de langues finnoises faisant partie du groupe finno-ougrien. Ce n'est que dans les langues permiennes et dans le hongrois que l'opposition p t k/b d g est de nature purement phonologique (Langage, 1968, p.1372). Prononc. et Orth.: [pε
ʀmjε
̃], fém. [-jεn]. Att. ds Ac. 1935. Étymol. et Hist. 1. 1762 subst. masc. plur. «peuple finno-ougrien de l'Oural» (J. Lacombe, Abrégé chronologique de l'Hist. du Nord, t.1, p.605); 2. 1826 subst. et adj. «langues du groupe finno-ougrien appartenant aux langues ouraliennes» (A. Balbi, Introd. à l'Atlas ethnogr. du globe, p.197); 3. 1869 adj. et subst. géol. (Littré). De Perm, nom d'une ville d'Union Soviétique dans l'Oural où le terrain géologique est particulièrement étendu; suff. -ien*. |