| PENTACLE, subst. masc. OCCULT. Sceau magique ou talismanique représentant des figures géométriques (le plus souvent une étoile à cinq branches) avec des caractères hébraïques ou cabalistiques, des formules latines, censé symboliser et capter les puissances occultes. Synon. pentalpha, pentagramme (s.v. -gramme).Le rabbin Sichem, le dernier kabaliste (...) lui donna les pentacles suprêmes et lui communiqua le secret arcane qui ne s'écrit jamais (Péladan, Vice supr., 1884, p.126).Un triangle ou un carré symbolise la matière de la pierre philosophale, selon qu'elle est supposée formée des trois principes ou des quatre éléments. Parfois, mais plus rarement, le triangle est enfermé dans un carré. Les figures symboliques des pentacles résument, parfois, toute une longue théorie: ils semblent alors composés d'éléments disparates (Caron, Hutin, Alchimistes, 1959, p.138).REM. Pantacle, var. graph.Les inscriptions que portent les pantacles sont empruntées à plusieurs alphabets dits sacrés (J. Tondriau, R. Villeneuve, Dict. du Diable et de la démonologie, 1968, p.170). Prononc. et Orth.: [pε
̃takḽ]. Littré, Rob.: pentacle; Lar. encyclop., Lar. Lang. fr.: pen- [pε
̃-] ou pan- [pɑ
̃-]. V. penta-. Étymol. et Hist. Av. 1555 (J. Tahureau, Sec. dial., p.124 ds Hug.). Empr. au lat. médiév. pentaculum (NED), comp. de penta- (v. penta-) et de -aculum (v. -ail). |