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PENSIONNÉ, -ÉE, part. passé, adj. et subst.
I. − Part. passé de pensionner*.
II. − Adj. [Corresp. à pension A] Qui reçoit une pension. Artiste, fonctionnaire, lauréat, soldat pensionné. Un conseiller de préfecture pensionné pour ancienneté de services (Baradat,Organ. préfect.,1907, p.171).
III. − Substantif
A. − [Corresp. à pension A]
1. Personne qui reçoit une pension. Les anciens militaires (...), les pensionnés pour infirmités de guerre, les veuves et les orphelins de guerre ont accès à certains postes dans les personnels civils des administrations (Lubrano-Lavadera,Législ. et admin. milit.,1954, p.133):
. Boileau recevait 600 livres, soit 3000 francs d'aujourd'hui, pour son Lutrin et Racine a cédé pour 200 livres, soit 1200 francs, le manuscrit d'Andromaque, mais comment ces auteurs auraient-ils pu vivre de ces sommes s'ils n'avaient pas été également les pensionnés du Roi (...)? Arts et litt.,1936, p.84-1.
2. Région. (Belgique). Synon. de retraité.V. pension* de reversion ex. de Meynaud.
B. − [Corresp.à pension B] Rare. Personne qui est nourrie et logée dans un établissement public. Justement, cette dernière [une déléguée de l'Assistance publique] (...) avait eu Norine parmi les pensionnées qu'elle devait inspecter (Zola,Fécondité,1899, p.531).
Prononc.: [pɑ ̃sjɔne]. Étymol. et Hist.A. Adj. 1611 «qui reçoit une pension» (Cotgr.). B. Subst.1. 1832 «celui, celle qui reçoit une pension du roi, de l'État» (Raymond); 2. 1949 «retraité» (Hanse). Part. passé de pensionner*. Fréq. abs. littér.: 29.