| ![]() ![]() ![]() ![]() PAUMÉ, -ÉE, part. passé et adj. Arg. et pop. I. − Part. passé de paumer*. II. − Adj. Égaré, désemparé. Complètement paumé. Je rassure la mère. Elle en profite, la vache, alors que je suis paumé dans sa crêche pour me consulter à son tour (Céline, Mort à crédit, 1936, p.14).Moi, Marie, vingt-cinq ans, diplômée, dupée, désespérée, l'image d'une génération, je suis complètement paumée... (Madame Figaro, 20 mai 1983, p.8). − Empl. subst. Personne dans un état de misère et de détresse autant matérielles que morales. Bande de paumés. Il me venait des idées de paumé (Céline, op.cit., p.372).Alors la chapelle est bien ce pays d'un merveilleux lugubre et prenant, ce paradis des paumés, des mômes de la cloche et des costauds qui ont l'honneur au bout de la langue et la loyauté au bout des doigts, cet Éden sombre, dense et nostalgique que les soldats célèbrent le soir dans les chambrées pour venir à bout de l'ennui solitaire (Fargue, Piéton Paris, 1939, p.24). Prononc.: [pome]. Fréq. abs. littér.: 16. |