| ![]() ![]() ![]() ![]() PATRONNER2, verbe trans. A. − Rare, COUT. Découper, tailler sur un patron (v. patron2A). Patronner un corsage. (Dict.xixeet xxes.). − P. métaph. Il est possible qu'il y ait des fleurs entièrement patronnées sur le soleil (Bern. de St-P., Harm. nat., 1814, p.79). − INDUSTR. DE LA CHAUSS. Mettre au point les patrons qui serviront à couper les diverses pièces d'un modèle (d'apr. Rama 1973). B. − Colorier à l'aide d'un patron à jours. (Dict.xixeet xxes.). Prononc. et Orth.: [patʀ
ɔne], (il) patronne [patʀ
ɔn]. Homon. patronner1. Att. ds Ac. dep. 1762. Étymol. et Hist.1. 1392 «reproduire d'après un patron» (Compte de Jean de Malines ds Doc. et extraits divers concernant l'histoire de l'art dans la Flandre, éd. Dehaisnes, 2epartie, p.702); 2. 1676 «colorier à l'aide d'un patron évidé» (Félibien). Dér. de patron2*; dés. -er. DÉR. Patronage, subst. masc.,industr. de la chauss. Ensemble des opérations de mise au point des patrons; p.méton. souvent au plur., les patrons mis au point (d'apr. Rama 1973). − [patʀ
ɔna:ʒ] − 1reattest. 1765 (Encyclop. t.12: Patronage, sorte de peinture faite avec des patrons qui sont découpés dans les endroits où les figures que l'on veut peindre doivent recevoir de la couleur); de patronner2, suff. -age*. STAT. −Patronner1 et 2. Fréq. abs. littér.: 77. |