| ![]() ![]() ![]() ![]() PATER2, subst. masc. Pop. et fam. Père. Gilberte (...) se plut à dire mater semita, à quoi elle ajoutait pour avoir l'air tout à fait spirituelle: «Pour moi en revanche c'est mon pater» (Proust, Fugit.,1922, p.664).Mon pater chambardé [dit Donne-lui à boire] (Gelval, Fables et récits arg.,1945, p.2).− Région. (notamment Afrique noire). Le fils trouvera sa femme grosse (...) de son pater (L'Observateur,5 avr. 1977ds Invent. Particul. Lex. Fr. Afr. n. 1983, p.360). Prononc. et Orth.: [patε:ʀ]. Homon. patère. Étymol. et Hist. 1882 (Grison, Paris, p.164: Pater, le plus vieil étudiant en médecine du quartier latin); 1890 «père» (Lycée de Brest d'apr. Esnault, Notes compl. Poilu, 1956 [1919]). Soit empr. au lat. pater «père», soit plutôt, dans la lang. fam., abrév. de paternel*. STAT. −Pater1 et 2. Fréq. abs. littér.: 271. Fréq. rel. littér.: xixes.: a) 279, b) 460; xxes.: a) 501, b) 365. |