| ![]() ![]() ![]() ![]() PATER(-)NOSTER,(PATER NOSTER, PATER-NOSTER) subst. masc. inv. A. − TECHNOL. Ascenseur ou monte-charge continu, assurant un transport régulier, dont les cabines successives sont reliées par des chaînes à la manière des gros grains d'un chapelet. Il existe aussi des pater-noster pour dossiers et pour marchandises (Lar. encyclop.). À la bibliothèque de Berlin, le transport des livres était assuré par une machine hydraulique, mais l'apparition de l'électricité a permis des installations de tapis transporteurs, pater noster, convoyeurs de livres (Civilis. écr., 1939, p.50-11). B. − PÊCHE. Montage d'un bas de ligne flottante, avec plusieurs hameçons étagés sur potence, à la manière des grains de chapelet, et écartés du bord de ligne. Monter une ligne en pater-noster; disposition d'une ligne en pater-noster. Il connaissait toutes les empiles, tous les bas de ligne (...) et les pater-noster (Genevoix, Boîte à pêche, 1926, p.247). Prononc.: [patε
ʀnɔstε:ʀ]. Étymol. et Hist.A. Ca 1231 «prière des chrétiens, enseignée par Jésus-Christ à ses apôtres» (Ernoul, Estat de la cité de Iherusalem, XXV, éd. H. Michelant et G. Raynaud, Itinéraires à Jérusalem, p.51). B. 1. 1817 «balisier de l'Inde dont les grains servent à faire des chapelets» (Nouv. dict. d'hist. nat., t.25, p.46); 2. 1903 pêche (Nouv. Lar. ill.). 3. 1939 supra A. Mots lat. commençant la prière des chrétiens dite oraison dominicale et signifiant «notre père». Sens B 1, 2 et 3 d'apr. l'appellation des grains de chapelet (cf. pater1). |