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* Dans l'article "PASSÉIFIER,, verbe trans."
PASSÉIFIER, verbe trans.
PHILOS. [Chez Sartre] Rendre passé (v. passé, -ée II A 1). Notre choix actuel est tel qu'il ne nous fournit aucun motif pour le passéifier par un choix ultérieur (Sartre,Être et Néant, 1943, p.543):
. ... le Présent ne saurait passer si ce n'est en devenant l'avant d'un Pour-soi qui s'en constitue comme l'après. Il n'y a donc qu'un seul phénomène: surgissement d'un nouveau Présent passéifiant le Présent qu'il était et passéification d'un Présent entraînant l'apparition d'un Pour-soi pour lequel ce Présent va devenir passé. Sartre,Être et Néant, 1943, p.190.
Au part. passé passif. Il va de soi que la saisie du mobile renvoie aussitôt au motif son corrélatif, puisque le mobile, même passéifié et figé en en-soi, garde du moins pour signification d'avoir été conscience d'un motif, c'est-à-dire découverte d'une structure objective du monde (Sartre,Être et Néant, 1943, p.526).
REM.
Passéiser, verbe trans.,synon.Le futur est, à l'état spontané, une effectivité sans déterminations quidditatives, et ne devient quidditatif lui-même que dans une prévision conceptuelle qui l'éternise ou dans un futur antérieur qui le passéise (Jankél., Je-ne-sais-quoi, 1957, p.72).
Prononc.: [paseifje], (il) passéifie [-fi]. Étymol. et Hist. 1943 (supra ex.). Dér. de passé1*; suff. -ifier*.
DÉR.
Passéification, subst. fém.Fait de passéifier. Ce choix de l'attitude historiciste et cette passéification continue du présent est typique de la collaboration (Sartre, Sit. III, 1949, p.54). [paseifikasjɔ ̃]. 1reattest. 1940 (Id., Imaginaire, p.246); de passéifier, suff. -(a)tion*.