| PARTHE, adj. et subst. A. − HIST. DE L'ANTIQ. (Personne) qui appartient au peuple qui s'installa dans la première moitié du iiies. avant J.-C. au sud-est de la mer Caspienne sur le plateau iranien (La Parthie); (personne) habitant la région dominée par ce peuple. Les juifs parthes. La flèche du Parthe, l'épée du Germain et la hache du Franc (Chateaubr., Martyrs, t.3, 1810, p.27).S'il est une période obscure dans l'histoire de l'Iran ancien, c'est bien celle des cinq siècles durant lesquels les Parthes imposèrent leur autorité à l'ensemble du plateau iranien (Encyclop. univ.t.121972, p.564). ♦ Flèche du Parthe. V. flèche I A 2. B. − Qui est propre aux Parthes, à la civilisation qu'ils développèrent. Empire parthe; monnaie parthe. − LING., empl. subst. masc. sing. Langue parlée par les Parthes. Les deux dialectes du moyen iranien occidental, l'un du Nord-Ouest, le Parthe, l'autre du Sud-Ouest, le moyen Perse (Encyclop. univ.t.121972, p.567). REM. Parthique, adj.a) Relatif aux Parthes. Guerres parthiques. b) [P. allus. à la flèche du Parthe] Une de ces notes parthiques, rageuses, qui font pour nous un si joli contraste avec la haute raison et la pateline sérénité du texte (Bremond, Hist. sent. relig., t.4, 1920, p.22). Prononc.: [paʀt]. Étymol. et Hist.1. 1574 Parthes nom de peuple (Négociations de la France dans le Levant, éd. E. Charrière, t.3, p.489); 2. 1702 adj. «qui appartient, se rapporte aux Parthes» (Mém. pour l'hist. des sc. et des beaux-arts [Mém. de Trévoux], juin, p.25: Roy Parthe); 3. 1952 ling. (Lang. Monde, p.28). Empr. au lat. Parthi, nom de peuple (gr. Π
α
́
ρ
θ
ο
ι), Parthus adj. «qui appartient, se rapporte aux Parthes». Fréq. abs. littér.: 45. |