| PARIÉTAIRE, subst. fém. et adj. I. − Subst. fém., BOT. Plante dicotylédone herbacée, de la famille des Urticacées, qui croît particulièrement sur les vieux murs et que l'on utilise comme diurétique. Synon. pop. casse-pierre (s.v. casse- A 2), perce-pierre.Au plafond, pendaient, sur des fils, quelques plants d'arnica et de pariétaire, que j'y avais mis à sécher, parce que ce sont des herbes médicinales dont on a quelquefois besoin à la campagne (Bosco, Mas. Théot., 1945, p.51): . Il connaissait quels murs, fatigués de veiller autour de trop minuscules héritages, avaient croulé de pur ennui, et rien n'existait plus des dispositions anciennes qu'un buissonnement de ciguës, de pariétaires, de ronces et de pierrailles.
Malègue, Augustin, t.2, 1933, p.11. II. − Adj., rare. [En parlant d'une plante] Qui croît sur les murs. Lichen pariétaire. Lierre instantané, flore pariétaire et fugitive! (Proust, Swann, 1913, p.397). Prononc. et Orth.: [paʀjetε:ʀ]. Ac. 1694, 1718: parietaire; dep. 1740: parié-. Étymol. et Hist. Fin xiiies. subst. fém. paritaire (Simples medecines, éd. P. Dorveaux, p.159, § 918); 1544 pariétaire (Duchesne d'apr. Roll. Flore t.10, p.54). Empr. au lat. parietaria «id.» substantification au fém. de l'adj. parietarius «de mur», dér. de paries, -etis «paroi» v. aussi André Bot. Fréq. abs. littér.: 33. |