| PARHÉLIE, subst. fém. MÉTÉOR. Plage plus brillante d'un halo solaire due à la réfraction des rayons du soleil sur les petits cristaux de glace qui peuvent se trouver en suspension dans l'atmosphère (dit aussi faux-soleil). Dans certains brouillards sont en suspension des prismes microscopiques de glace auxquels Mariotte attribue les halos, les parhélies (Hugo, Travaill. mer, 1866, p.131).Les comètes, les éclipses, les parhélies étaient avidement remarquées (Renan, Antéchrist, 1873, p.325).Prononc. et Orth.: [paʀeli]. Ac. 1694 et 1718: parelie; 1740-1798: parélie; 1835 et 1878: parhélie ou parélie; 1935: parhélie. Littré, DG: parélie ou parhélie; Rob., Lar. Lang. fr.: parhélie, parélie. Prop. Catach-Golf. Orth. Lexicogr. 1971, p.209: parélie. Étymol. et Hist. 1547 parahele (Ant. Mizauld, Mir. de l'air, fo35 rods Gdf. Compl.); 1556 parele (Le Blanc, Trad. de Cardan, fo85 rods Gdf.); 1557 parahelie (Tyard, 78 ds Hug.); 1611 parelie (Cotgr.); 1671 parhelie (Pomey). Empr. au lat. parelion, parhelion, du gr. π
α
ρ
η
́
λ
ι
ο
ς «qui est auprès ou vis-à-vis du soleil» subst. au sens de «parhélie», de π
α
ρ
α
́ «auprès» et η
́
λ
ι
ο
ς «soleil». Fréq. abs. littér.: 13. |