| * Dans l'article "PARALLÉLÉPIPÈDE, PARALLÉLIPIPÈDE,, subst. masc." PARALLÉLÉPIPÈDE, PARALLÉLIPIPÈDE, subst. masc. GÉOM. Polyèdre possédant six faces qui sont toutes des parallélogrammes, les faces opposées étant parallèles et égales entre elles. Parallélépipède droit, oblique; parallélépipède rectangle. On voyait (...) un édifice de forme étrange, qui ressemblait assez à un cromlech celtique (...). Qu'on se figure, au couronnement d'une butte de plâtre, un gros parallélipipède de maçonnerie, haut de quinze pieds, large de trente, long de quarante (Hugo,N.-D. Paris, 1832, p.567).La pierre de Judée (...) prête à l'extraction de blocs de plusieurs mètres. On se servait de ces parallélépipèdes énormes pour les soubassements (...) des édifices (Renan,Hist. peuple Isr., t.2, 1889, p.130):. ... les Grecs ont fait π
ρ
ι
̃
σ
μ
α (prisme), nom qui pourrait, d'après l'étymologie, se donner à tous les corps terminés par des faces planes, ou à tous les polyèdres, mais qui ne s'applique effectivement qu'à une classe de polyèdres, dans laquelle le cube se trouve compris. Au contraire, ils ont eu recours au mot démesurément composé π
α
ρ
α
λ
λ
η
λ
ε
π
ι
́
π
ε
δ
ο
ν (parallélépipède) [it. ds le texte], pour désigner un genre de solides compris dans la classe des prismes, et comprenant l'espèce du cube, quoiqu'il n'y eût pas de raison pour s'élever, dans un cas plutôt que dans l'autre, à ce degré de composition...
Cournot,Fond. connaiss., 1851, p.334. − [P. méton. du subst. qualifié (ici une savonnette)] Un article de Lucien Descaves appelait le peuple de Paris à manifester contre les Trois Ans en souvenir de la Commune. Armand le lut en se savonnant avec un petit parallélipipède rose, léger comme tout (Aragon,Beaux quart., 1936, p.333). Prononc. et Orth.: [paʀalelepipεd], [-leli-]. Ac. 1762-1835: -lléli-, 1878: -llélé- ,,quelques-uns écrivent Parallélipipède``; 1935: -lléli-. Selon Dupré 1972 Ac. (1935) aurait admis la graph. -lléli- ,,parce qu'elle était répandue chez les spécialistes``; Littré: -llélé- et s.v. -lléli- ,,c'est un barbarisme, le grec dit parallelepipedos; et le mot tout scientifique n'est pas assez entré dans l'usage commun pour que ce barbarisme doive être respecté``; Rob., Lar. Lang. fr.: -llélé-, -lléli-. Étymol. et Hist.1. 1570 adj. parallelipipède (Oronce Fine, Prat. de la geom., fo1 vods Gdf. Compl.); 1762 subst. (Ac.); 2. 1639 subst. parallélépipède (Mersenne, Les Nouv. pensées de Galilée, éd. Costabel et Lerner, p.69 (41) ); 1868 parallélépipède droit (Littré); 1870 parallélepipède rectangle (Privat-Foc.). Empr. au lat. parallelepipedum «parallélépipède», gr. π
α
ρ
α
λ
λ
η
λ
ε
π
ι
́
π
ε
δ
ο
ν «id.». Fréq. abs. littér.: 10. DÉR. Parallélépipédique, parallélipipédique, adj.Qui a la forme, l'aspect d'un parallélépipède. Moule, solide parallélépipédique. Le burin est une tige d'acier parallélipipédique, taillée suivant un angle de coupe incliné (Arts et litt., 1935, p.28-14).Le système d'ondes stationnaires qui s'établit, par suite des interférences, dans une enceinte parallélépipédique à parois parfaitement réfléchissantes (Hist. gén. sc., t.3, vol. 1, 1961, p.294).− [paʀalelepipedik], [-leli-]. Littré, Rob., Lar. Lang. fr.: -llélé-; Arts et litt., loc. cit.: -lléli-; Hist. gén. sc., loc. cit.: -llélé-. − 1reattest. 1846 parallélépipédique (Besch. Suppl.); de parallélépipède, suff. -ique*. |