| * Dans l'article "PARAGOGE, PARAGOGÉ,, subst. fém." PARAGOGE, PARAGOGÉ, subst. fém. LING. Addition à la finale d'un mot, d'une lettre ou d'une syllabe non étymologique. Synon. épithèse.En latin, Egomet, pour Ego, est une paragoge (Ac.).La paragogé peut être utilisée en versification pour avoir deux prononciations possibles d'un même mot: jusque pourra s'écrire aussi jusques pour permettre une liaison avec une voyelle qui suit et ajouter ainsi une syllabe au vers, jusques à au lieu de jusqu'à (Lang.1973).Prononc. et Orth.: [paʀagɔ:ʒ], [-ʒe]. Att. ds Ac. dep. 1835. Ling. 1972, Lang. 1973: paragogé. Étymol. et Hist. 1. Ca 1370 gramm. «addition d'une lettre à la fin d'un mot» (Jean Le Fèvre, Lamentations Matheolus, Leesce, I, 190 ds T.-L.); 2. 1842 «évolution par laquelle la milice grecque se formait en colonne» (Ac. Compl.). 1 empr. au b. lat. paragoge «addition d'une syllabe à la fin d'un mot», gr. π
α
ρ
α
γ
ω
γ
η
́ «addition à la fin d'un mot d'une lettre, d'une syllabe»; 2 empr. au gr. π
α
ρ
α
γ
ω
γ
η
́ «changement de marche d'une armée». DÉR. Paragogique, adj.,ling. Ajouté à la finale d'un mot. Lettre paragogique (Ac.). − [paʀagɔ
ʒik]. Att. ds Ac. dep. 1835. − 1reattest. 1721 (Trév.); de paragogé), suff. -ique*. |