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PARADOXOLOGIE, subst. fém.
A. − Vieilli, ANTIQ. ROM. Improvisation bouffonne. (Dict.xixeet xxes.).
B. − LOG. Art d'user du paradoxe. Paradoxologie plotinienne; paradoxologie de la responsabilité. Ne sont-ce pas là les deux adverbes implicitement contradictoires par lesquels Chrysostome caractérise la paradoxologie transspatiale et l'omni-présence de Dieu (Jankél.,Je-ne-sais-quoi,1957, p.86):
. Il y a autre chose! ou mieux: Il y a quelque chose qui n'est rien. Cette paradoxologie exprime sous la forme décevante d'une litote ce qui s'exprimerait aussi bien sous la forme inverse, dans la surprenante découverte d'un rien aussi vaste que le monde. Jankél.,Je-ne-sais-quoi,1957p.63.
Prononc.: [paʀadɔksɔlɔ ʒi]. Étymol. et Hist.1556 [éd.] «traité sur les paradoxes» (B. Aneau, Le Quintil Horatian ds Sebillet, Art poétique fr., p.209). Empr. au gr. π α ρ α δ ο ξ ο λ ο γ ι ́ α «récit de choses incroyables ou extraordinaires», dér. de π α ρ α δ ο ξ ο λ ο ́ γ ο ς «qui raconte des choses incroyables ou extraordinaires», lui-même dér. de π α ρ α ́ δ ο ξ ο ς v. paradoxe.