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PARADE2, subst. fém.
A. − Action de parer un coup en arrêtant et en détournant l'arme, la menace de l'adversaire, notamment à l'escrime et dans les sports de combat. Trouver une parade. C'est comme un duel, se dit-il en riant, il y a parade à tout, dit mon maître d'armes, mais le bon Dieu, qui veut qu'on en finisse, fait que l'un des deux oublie de parer (Stendhal, Rouge et Noir, 1830, p.334).Il avait des feintes, des parades, des détentes si rapides qu'on ne pouvait suivre sa lame (Pourrat, Gaspard, 1925, p.149).V. parer2A 2 ex. de Dumont d'Urville:
. Rocambole esquiva l'épée en se jetant de côté, et porta la fameuse botte; mais M. de Kergaz revint brusquement à la parade et la botte fut esquivée par lui... Ponson du Terr., Rocambole, t.3, 1859, p.530.
En partic. Action de parer (à la lutte), de parer un coup de l'adversaire (à la boxe). Il avait cependant appris les finesses de l'art et connaissait la parade à présent (Cladel, Ompdrailles, 1879, p.35).
B. − Au fig. Riposte à une affirmation ou à une accusation. Synon. réplique.Nous devions surtout prévoir que l'Angleterre pourrait intervenir et se poser en face de nous auprès des Espagnes. La seule parade à ce coup était de lui présenter un faisceau de puissances unies, de la retenir (Chateaubr., Mém., t.3, 1848, p.143).
Fam. Il n'est pas heureux à la parade. [En parlant de ,,Celui qui ne sait pas riposter à une plaisanterie, à une raillerie, à un reproche`` (Ac. 1935)] .
Prononc. et Orth. V. parade1. Étymol. et Hist.1. 1628 escr. (Thibault, Académie de l'espée, éd. Leyde, 1628-30, livre II, tabl. XII, p.3); 2. 1740-55 «riposte» (St-Simon, Mém., éd. A. de Boislisle, t.21, p.381). Dér. de parer2*; suff. -ade1*.
STAT.Parade1 et 2. Fréq. abs. littér.: 575. Fréq. rel. littér.: xixes.: a) 602, b) 730; xxes.: a) 897, b) 999.