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PAPILLAIRE, adj.
A. −
1. ANAT. Qui présente des papilles; qui est en forme de papille; de la nature d'une papille. Membrane, tunique papillaire. Cette étude des crêtes papillaires s'étendit rapidement à la paume de la main et à la plante du pied (Hist. de la sc.,1957, p.1381):
. ... quand on apaise une soif à haut degré, ou qu'à une soif modérée on oppose une boisson délicieuse, tout l'appareil papillaire est en titillation, depuis la pointe de la langue jusque dans les profondeurs de l'estomac. Brillat-Sav.,Physiol. goût,1825, p.129.
♦ Corps papillaire. Partie superficielle du derme constituée de papilles. [Le] tissu muqueux (...) se trouve (...) immédiatement entre l'épiderme et le corps papillaire (Cuvier,Anat. comp., t.2, 1805, p.549).
2. BOT. Qui présente des papilles. Cette écorce (...), d'une texture lâche, fibreuse, flexible, (...) est (...) parsemée d'éminences rondes, papillaires (Kapeler, Caventou,Manuel pharm. et drog., t.2, 1821, p.666).
B. − MÉDECINE
1.
a) Relatif à une papille. Hypertrophie papillaire de la langue (Méd. Biol.t.21971).
b) Relatif à la papille optique. OEdème papillaire. Albrecht von Graefe apprit à reconnaître par ce moyen [l'ophtalmoscope] la stase papillaire oedémateuse, qui traduit l'existence d'une tumeur ou d'une distension intracrânienne (Bariéty, Coury,Hist. méd., 1963, p.631).
2. Tumeurs papillaires. ,,Tumeurs de différente nature (...) qui présentent à leur surface des bourgeons analogues à des papilles hypertrophiées`` (Garnier-Del. 1972).
Prononc. et Orth.: [papil(l)ε:ʀ]. V. papille. Att. ds Ac. dep. 1835. Étymol. et Hist.1. a) 1665 anat. méd. (Journal des savants, p.109); b) 1865 tumeur papillaire (Littré-Robin); 2. 1845-46 glandes papillaires (Besch.). Dér. de papille*; suff. -aire1*. Fréq. abs. littér.: 12.