| PANTOGRAPHE, subst. masc. A. − TECHNOL. Instrument servant à reproduire un plan, une carte, un dessin, à l'échelle que l'on veut. V. homéographe (s.v. homéo- B).Le pantographe se compose de quatre règles mobiles, ajustées sur quatre pivots et constituant un parallélogramme (Havard1890). B. − P. anal. (de forme), CH. DE FER. ,,Dispositif articulé porté par une locomotive électrique, destiné à établir le contact avec la caténaire`` (Dew. Électr. 1973). Presque toujours au nombre de deux par machine, les pantographes exercent un certain effort de bas en haut sur les fils de contact dont ils suivent automatiquement les variations de hauteur. Un pantographe se compose, essentiellement: −d'un bâti (...) fixé sur le toit de la machine au moyen d'isolateurs; −de cadres en tubes d'acier (...) articulés autour des axes (...); −d'une semelle (...) qui porte les surfaces de contact avec la caténaire (Bailleul, Matér. roulant ch. de fer, 1951, p.75). Prononc. et Orth.: [pɑ
̃tɔgʀaf]. Att. ds Ac. dep. 1762. Étymol. et Hist.1. 1743 «instrument du dessinateur ou du sculpteur» (Hist. de l'Acad. des sc., p.171 ds DG); 2. 1926 ch. de fer (Lar. mensuel, sept., VII, p.223c ds Quem. DDL t.16). Formé des élém. pan-, panto-* et -graphe*. Bbg. Canyn (V.). Terminol. ferroviaire. Banque Mots. 1977, no14, p.144. |