| * Dans l'article "PANATHÉNÉES,, subst. fém. plur." PANATHÉNÉES, subst. fém. plur. ANTIQ. GR. A. − Fête des panathénées ou panathénées. Fêtes solennelles célébrées à Athènes en l'honneur d'Athéna, divinité protectrice de la cité, et auxquelles participaient tous les habitants de l'Attique. Ajoutez à ce tableau le mouvement que la fête des panathénées répandoit dans la ville et dans la campagne (Chateaubr.,Martyrs, t.2, 1810, p.222).[Thésée] réussit en effet à faire adopter dans toute l'Attique le culte d'Athéné Polias, en sorte que tout le pays célébra dès lors en commun le sacrifice des panathénées (Fustel de Coul.,Cité antique, 1864, p.162).Il y avait deux solennités de ce nom: les grandes panathénées, qui se célébraient tous les cinq ans (...) ou, selon d'autres, tous les quatre ans (...); les petites panathénées avaient lieu tous les trois ans ou, selon d'autres, tous les ans (Lar. 19e). − P.métaph. Personne ne s'est mêlé avec plus de joie à la procession des panathénées, que MmeJuliette Lamber (...). Son oeuvre est presque tout entière une apothéose de la terre et de la vie terrestre (Lemaitre,Contemp., 1885, p.133). − P.méton. Procession se déroulant le dernier jour de la fête des panathénées. Les processions égyptiennes exigeaient pour leur déploiement des rues de 40 mètres; les Athéniens, pour les panathénées, se contentaient de ruelles de 13 pieds (Lavedan,Urban., 1926, p.242). B. − Frise des panathénées ou panathénées. Frise de marbre, sculptée par Phidias à la cella du Parthénon représentant la cérémonie de la remise du péplos à la déesse Athéna et la procession se déroulant lors de la fête des panathénées. Ils n'ont ni dégoût de la vie ni honte de l'amour. Ce sont de superbes et lyriques créatures (...). C'est à des toiles de Véronèse qu'ils font penser (...) beaucoup plus qu'aux sobres figures des panathénées (Lemaitre,op.cit., p.136).La frise des panathénées nous a révélé comment marchent les jeunes filles quand elles portent des fardeaux, des fleurs, des gerbes (Faure,Hist. art, 1909, p.95). − P.métaph. Ces poétiques panathénées de la libre et inventive imagination humaine déploient (...) leur exubérance pour orner le candélabre qui porte le cierge pascal (Taine,Voy. Ital., t.2, 1866, 239).Elle a ce cauchemar: l'obscénité des choses. (...) et se déroulent les frises intérieures d'un temple de Priape, les panathénées de l'ignoble (Péladan,Vice supr., 1884, p.68). ♦ Au sing. Fière panathénée, auguste théorie [de Puvis de Chavannes] Dont chaque jour accroît le nombre et la beauté; (...) OEuvre d'art sans déchet et creuset sans scorie À qui rien par le temps ne peut qu'être ajouté (Montesquiou,Hort. bleus, 1896, p.198). REM. 1. Panathénaïque(s),(Panathénaïque, Panathénaïques) adj. et subst. fém. plur.a) Adj. Relatif à la fête des panathénées. Discours, pompe, procession, stade panathénaïque. Le cortège (...) se dirigeait vers l'Acropole pour porter à la déesse Athéna (...) le nouveau peplos (...) attaché au mât de la galère panathénaïque (Nouv. Lar. ill.).Vase, amphore panathénaïque. Vase, amphore à l'effigie d'Athéna, rempli(e) d'huile provenant des oliviers sacrés du Mont Acropole et remis(e) aux vainqueurs des jeux organisés à l'occasion des panathénées. b) Subst. fém. plur. Synon. de panathénées (supra A).(Ds Nouv. Lar. ill. et Lar. 20e). 2. Panathénien, -ienne, adj.Synon. de panathénaïque.Fêtes panathéniennes (Lar. 19e, Guérin 1892). Jeux panathéniens (Lar. 19e-Lar. Lang. fr., Quillet 1965). Prononc. et Orth.: [panatene]. Att.ds Ac. dep. 1762. Étymol. et Hist. 1732 (Trév.). Empr. au gr.
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ν
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α «fêtes athéniennes en l'honneur d'Athéna» de π
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ν, neutre de π
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ς «tout» et de Α
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̂ (nom de la déesse dont Athènes, gr. Α
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α
ι, a tiré son nom). Fréq. abs. littér.: 22. Bbg. Quem. DDL t.6. |